Leur succès est indéniable : de 2000 à 2010, la consommation de compléments alimentaires a doublé en France et a encore doublé depuis. Aujourd’hui, 15 à 20 % des Français en consomment, ce qui représente un marché de près d’un milliard d’euros. Mais, avec 350 nouveautés mises sur le marché chaque année, le consommateur s’y perd facilement et les effets de beaucoup de ces « solutions miracles », vendues sans ordonnance, sont remis en question. Alors : efficacité réelle ou nulle ? Bénéfiques ou néfastes ? À qui s’adressent vraiment les compléments alimentaires ?
Une législation définit les compléments alimentaires
Pour faire face aux fabricants peu scrupuleux ou autres charlatans, un décret « Compléments alimentaires » a été publié en France, transposant la directive européenne établie en 2002 (2002/46/CE) en droit français.
Ce décret clarifie notamment la définition des compléments alimentaires :
- Des denrées alimentaires commercialisées sous forme de gélules, pastilles, comprimés, ampoules, capsules, tisanes, ou solutions buvables.
- Leur but est de compléter, d’équilibrer notre régime alimentaire habituel.
- Ils constituent une source concentrée de nutriments (vitamines et minéraux) ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique (extraits de plantes, fibres, acides gras…)
- Ils se distinguent des médicaments car n’ont pas d’effets pharmacologiques permettant de prévenir ou soigner des maladies.
La législation fixe également des règles strictes au niveau de la sécurité et de l’information donnée au consommateur (composition nutritionnelle, dose journalière recommandée, risques en cas de surdosage…).
À qui s’adressent les compléments alimentaires ?
Les compléments alimentaires offrent ainsi la possibilité de contrôler nos apports nutritionnels et de pallier les carences existantes.
Pour promouvoir leurs produits, les fabricants mettent d’ailleurs en avant la moindre richesse de notre alimentation en nutriments due aux bouleversements et contraintes de nos modes de vie. Mais les besoins en nutriments varient selon l’âge, le sexe, l’activité physique et les situations particulières de la vie.
Une alimentation variée et équilibrée, telle qu’elle est préconisée par le Programme national nutrition santé (PNNS), suffit normalement à assurer à chacun les apports en vitamines et sels minéraux dont il a besoin.
Les compléments alimentaires s’adressent donc principalement à des personnes exposées à des carences particulières, telles que les femmes enceintes (50 % des femmes enceintes sont carencées en fer), les personnes âgées médicamentées, les sportifs, les malades ou encore les personnes qui suivent des régimes restrictifs (végétarisme strict).
Ils peuvent également combler les déficits probables et être une réponse adaptée lors de périodes délicates à gérer (surmenage, période d’examen, stress, dépression). Sachez que les déficits en micronutriments les plus fréquents sont les déficits en fer, calcium, folates, magnésium et vitamine C.
Attention ! En cas de surdosage, les compléments alimentaires peuvent être dangereux. Mieux vaut demander conseil auprès d’un médecin avant consommation.
Identifier les vitamines et minéraux
Notre organisme contient 22 minéraux. Les principaux sont : calcium, magnésium, fer, cuivre, zinc, sodium, potassium, phosphore, iode, manganèse, sélénium, chrome, molybdène, chlorure.
Treize vitamines ont été identifiées à ce jour ; l’organisme sait produire 3 d’entre elles (vitamines A, D et K), les 10 autres ne sont fournies que par l’alimentation (E, B1, B2, PP, B5, B6, B8, B9, B12, C).
Lire la suite : Comment bien choisir ses compléments alimentaires ?
cest tres intéressant comme site a plus nicole
cest tres interessant comme site, je ne savais pas jespere recevoir encore surtout sur les produits alimentaire jai 54ans mes amities
Bonsoir,
Par hasard j’ai trouvé cet article sur les compléments alimentaires, je reçois régulièrement des articles de ce site « consoglobe »
Bisous
Régine
il m’a l’air très bien ce site