Des voitures du futur en libre-service

Rédigé par Consoglobe, le 27 Aug 2008, à 14 h 03 min

 En ville, 50 % des déplacements en voiture ne dépassent pas 3 km et 15 % font moins de 500 m. Or le premier kilomètre pollue deux fois plus que les autres, la consommation ne redevenant normale qu’à partir du 3ème kilomètre. Face à ce constat, les responsables publiques ont trouvé une solution : la voiture en libre-service. On sent que le vélo est passé par là…

VIP. Véhicule individuel public

Le VIP est à l’auto ce que le Vélib’ est au vélo. Le principe est le même : la voiture individuelle public est à la disposition de tous au sein de l’espace urbain.

Mais, contrairement au Vélib, ce dispositif n’est pas à proprement parler un dispositif de libre-service,  mais il en partage la philosophie dans la mesure où il s’agit bien de se passer de la propriété individuelle d’une voiture pour privilégier la facilité d’utilisation à la carte. On parle plutôt d’ autopartage.

Les voitures mises à disposition sont pour la plupart des micro voitures électriques parfois, hybrides, ou tout simplement des petites voitures très peu gourmandes en carburant.

Outre ses avantages écologiques, ce type de réseaux peut s’avérer bénéfique sur le plan économique :

  • L’autopartage contribue à la baisse du nombre de voitures en ville : un véhicule en autopartage équivaut à sept véhicules individuels.
  • En dessous de 10 000 km par an, il est plus avantageux d’utiliser l’autopartage qu’un véhicule particulier.

L’Autopartage, une pratique en plein développement 

Plus de 400 villes dans le monde, principalement en Suisse, en Allemagne, aux Pays-Bas et aux États-Unis, ont déjà développé leurs réseaux d’autopartage, alors que la France semble avoir pris du retard.

Les premières expériences dans l’Hexagone ont eu lieu à Antibes avec le réseau CitéVU qui met à disposition depuis juillet 2007 un parc de 7 voitures électriques Maranello deux places.

La démarche est des plus simples :

  • la réservation se fait par téléphone ou internet. Un serveur vous demande où vous vous situez et vous indique, grâce à un GPS, où se trouve la voiture disponible la plus proche.
  • L’abonnement s’élève ici à 8 euros/mois, le service est facturé en fonction du kilométrage (30 centimes par km) et du temps d’utilisation (10 centimes la minute).
  • Après usage, la voiture est laissée librement dans un périmètre toutefois délimité au sein duquel toutes les places de parking en surface sont gratuites.

Afin que chacun puisse trouver facilement une voiture en libre service quand il en a besoin, le système doit donc veiller à la bonne et équitable répartition du parc de VIP dans la ville. La technologie clé consiste en un algorithme de gestion du parc automobile en constant déplacement qui permet d’optimiser la répartition des véhicules et donc leur disponibilité au plus grand nombre d’utilisateurs.

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1 commentaire Donnez votre avis
  1. Premières expériences de l’Hexagone à Antibes en 2007 ? Liselec avait déjà 480 utilisateurs et 50 véhicules électriques en libre-service en 2002. 🙂

    Rendons à César…

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