Le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) a accordé un permis de 20 ans à une compagnie minière canadienne pour explorer et exploiter son fond marin, pour la recherche de cuivre et d’or. Quand ce projet, baptisé Solwara 1, débutera en 2013, ce sera la première opération commerciale minière sous-marine jamais menée.
Le projet Solwara 1, un projet décrié
A partir de 2013, la compagnie canadienne Nautilus Minerals va exploiter la toute première mine sous-marine d’or et de cuivre dans la mer de Bismark, au large de la PNG. Cette mine d’or se situe à 1600 mètres sous l’eau. À certains endroits, la concentration en or atteindrait 20 grammes par tonne et celle en cuivre 7 % (10 fois plus que la moyenne pour les mines terrestres).
Le projet nécessite un investissement de plus de 400 millions de dollars et pourrait rapporter des revenus annuels de 800 millions pendant les deux ou trois ans de l’exploitation. Les exploitants de Solwara 1 tablent sur une production annuelle de 80 à 100 000 tonnes de cuivre et de 150 à 200 000 onces d’or (soit de 4 252 à 5 667 kg).
Il est reproché à Solwara 1 de ne prévoir que de faibles bénéfices pour les populations locales et l’économie de la Papouasie Nouvelle-Guinée, en comparaison de l’échelle du projet et de ses risques environnementaux.
Un impact environnemental non-négligeable
Le milieu sous-marin dans lequel Solwara 1 s’apprête à intervenir constitue également une grande réserve de biodiversité sous-marine. Celle-ci accueille un écosystème et une diversité biologique méconnus. Ce genre d’écosystème abrite des centaines d’espèces encore inconnues. Et le projet pourrait engendrer de nombreuses dégradations environnementales.
Les opposants au projet estiment que les études menées sur les impacts environnementaux sont insuffisantes. De plus, ils assurent que déjà 1 million de km2 du fond marin de l’Asie du Pacifique est sous licence d’exploration.
L’entreprise Nautilus Minerals, à elle seule, compte environ 524 000 km2 de fonds marins sous licence d’exploitation ou en attente de l’être, en PNG, Nouvelle- Zélande, îles Fidji et Tonga. Et elle ne souhaite pas en rester là : les ressources terrestres devenant de plus en plus limitées.
L’exploration minière dans le Pacifique est en marche
L’exploitation des grands fonds marins offre une perspective de profit considérable aux compagnies et aux gouvernements. Solwara 1 n’est que le premier d’une longue liste de projets miniers dans le Pacifique…
L’exploitation minière des grands fonds marins inquiète par ses impacts possibles sur l’environnement et le développement durable des communautés locales. Des mesures de conservation sont donc absolument nécessaires pour atténuer l’impact des activités minières et faciliter le rétablissement de la diversité biologique dans les zones d’exploitation.
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Et où en est exactement le « Green Peace ? et l’Unesco ? PNUE ? Pourquoi ne réagissent-ils pas ? De l’or toujours de l’or ! Depuis, « Las Casass » qui a fait la génocide en Amérique du Sud au XVIè siècle ; c’était des faits rééls, cruels on en parle des plus abominables contre la race indienne d’Amérique.Là encore de l’or, mais implicitement avec effets pervers et cercle vicieux pour la biodiversité et génération future de la Papouasie Nouvelle Guinée, et Mélanésie.On en parle pas. Peut-être qu’il va falloir attendre la phase 4?. « Better to prevent than to cure ».
Les Canadiens n’ont pas honte d’exploiter cette biodiversité marine paradisiaque, et le Grand Nord Canadien, et Offshores petroleum ne leur suffisent pas pour rechercher cette or ? Pourquoi satisfaire les désirs ambitieuses au détriment d’un peuple à vie précaire et sous développé ? Mais riche en biodiversité naturelle les plus remarquable du monde.
Le canada est un le parfait exemple de bétise, déja pas très clean dans le cadre des exploitations forestières, il a remis la priorité sur la relance économique, l’écologie attendra.
La préservation de la planète n’est pas sa priorité mais plutôt la course aux profits comme de nombreux pays dans ce monde de tarés suicidaires.
Une montagne de billets vert ne suffira bientôt plus à cacher une planète surexploitée à l’agonie.
Je vois tous les jours dans mon entourage des gens qui recyclent peu ou très mal et cela suffit à leur donner bonne conscience.
S’il avaient compris quelque chose ils cesseraient de suite d’acheter le dernier gadget inutile que les industriels tentent de nous faire croire indispensable.
C’est indispensable à la croissance du chiffre d’affaire de ces entreprises, ça c’est une certitude.
Et tous les actionnaires de ces mêmes entreprises qui attendent aussi les retombées positives des investissements boursiers, ceux là aussi sont à montrés du doigt en temps que pollueurs.
Si on veut que la planète aille mieux il faut agir soit même au quotidien et surtout ne pas attendre après les actions des chefs d’état, eux mêmes à la merci des industriels et multinationales de tous bords.
Je plains mes enfants et petits enfants ils vont devoir s’adapter et se battre pour avoir « une vie normale ».
C’est une honte !!!! Encore une fois l’humain , n’a plus de limites dans la sur exploitation tous azimuts !!! cette région au large de la PNG , mérite d’être préservé .. une région riche de biodiversité .. Veulent ils » tuer » ce qu’il reste de nature tout cela et encore pour le profit ??
La future génération ne verra plus rien de toutes les beautés de cette planète !!!! Pfff
Nous n’avons plus de corail, la Papouasie est un des rares endroits presque vierge, que dire?
Merci être humain pour ta cupidité! Et ta descendance, que va-t-elle dire quand elle ne pourra plus manger du naturel, qui devra acheter son air pure, aura
Allez , les canadiens font se faire plaisir , l’ environnement passe au
second plan , impact considérable à cette profondeur , qui a donné le feu vert?