La banquise est cette glace qui dure toute l’année et que l’on retrouve aux deux pôles de la Terre : le pôle Nord et le pôle Sud. Au sud, cette épaisse couche de glace se trouve sur un continent fait de terre : l’Antarctique. Au Nord, c’est autre chose : la glace de la banquise n’est pas rattachée à une base fixe, et est donc mobile. Très étudiée par les chercheurs, cette banquise commence à inquiéter sérieusement.
Le réchauffement climatique réduit l’âge de la glace de la banquise arctique
Contrairement à la glace présente en Antarctique, la glace présente dans l’Arctique a une particularité liée à son âge : le climat, qui est changeant même dans cette zone, permet à la glace et à la neige de créer des couches d’un hiver sur l’autre, et plus la couche est ancienne, plus elle est résistante. Dans l’idéal, donc, il faudrait que l’ensemble de l’Arctique soit recouvert d’une couche très ancienne de glace, ce qui en réduirait la fonte.
Malheureusement, selon le Nasa Goddard Space Flight Center, c’est loin d’être le cas. Il semblerait que la glace, en Arctique, soit de plus en plus jeune, ce qui signifie tout simplement qu’elle fond avant même qu’une nouvelle couche se forme. Une glace jeune étant moins résistante au réchauffement climatique, la situation empire d’année en année.
Le réchauffement climatique a réduit à 3 % la glace de plus d’un an
Ce qui inquiète particulièrement les climatologues, c’est la quantité de glace âgée de plus d’un an qui compose désormais la banquise arctique. Comme on l’a dit, cette glace est celle qui est la plus résistante au réchauffement climatique. Depuis 1980, la quantité de cette glace particulière a chuté de manière impressionnante : en effet, elle fond sur place au lieu de fondre lors des mouvements de la banquise.
En 1980, 20 % de la banquise arctique était composée de glace datant de plus d’un an. En 2016, selon les derniers relevés réalisés grâce à un satellite à micro-ondes passives, seulement 3 % de la banquise arctique était composée de cette glace.
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Une foi fondu, on gagnera 5°c. Les photons seront alors absorber par les océans. Un photon c’est deux éléctrons de polarité différente, arrivée dans l’océan qui est une immensse batterie avec ces métaux alcalins et ses chalcogènes. Je peut vous assurez que ce n’est pas un ou deux degrés que l’on gagnerait en cent ans mais plutot une quinzaine en deux ou trois décénies.