La ministre de la Transition écologique a annoncé l’interdiction prochaine des jouets et appareils diffusant de la lumière bleue, dangereuse pour les yeux des enfants.
Plus de LED dans les jouets pour enfants
C’est un fait connu : la lumière bleue émise par certains appareils est mauvaise pour la santé non seulement des adultes, mais aussi des plus jeunes enfants. Plus encore pour celles et ceux âgés de moins de dix ans, dont le cristallin n’est pas encore arrivé à maturité. C’est pourquoi Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, vient d’annoncer que certains jouets contenant des LED seront interdits à l’horizon 2022. Les fabricants de jouets n’auront plus le droit d’intégrer de LED dans les produits destinés aux enfants.
Les lumières bleues « les plus dangereuses » seront interdites dans les jouets pour les enfants, annonce Barbara Pompilihttps://t.co/0kNBTDls3v pic.twitter.com/X0taxu6qRJ
— franceinfo (@franceinfo) May 7, 2021
Il s’agit là de l‘une des mesures du Plan Santé Environnement (PNSEA), dévoilé le 7 mai dernier par le gouvernement afin de réduire les « expositions environnementales affectant la santé ». C’est par principe de précaution que la ministre a souhaité que ces jouets destinés aux enfants de moins de dix ans soient dorénavant interdits à la vente. Aux constructeurs de trouver des solutions alternatives afin de ne plus utiliser de lumière bleue.
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Une lumière bleue dangereuse, même en cas d’exposition faible
Au-delà de nuire au sommeil et d’empêcher de s’endormir, notamment quand on consulte son smartphone juste avant d’aller se coucher, la lumière bleue des écrans peut aussi, chez les plus jeunes, engendrer des troubles de la vision. Mais en plus des écrans, et notamment des tablettes, les enfants pouvaient aussi se retrouver exposés à des jouets diffusant de la lumière bleue.
Que reproche-t-on exactement à ce type de lumière ? D’abord de nous maintenir éveillé en perturbant la production de mélatonine, l’hormone contribuant à l’endormissement. Mais elle peut aussi avoir des effets toxiques sur la vision des plus jeunes, dont le cristallin n’est pas à même de la filtrer correctement. L’Anses avait déjà été claire à ce sujet, dans une expertise datant de mai 2019 : les dangers de la lumière bleue sont réels. Même en cas d’exposition faible, la nuit ou le soir, la rétine des enfants peut être endommagée, avec sur le long terme des risques de DMLA.
Illustration bannière : prévenir les risques liés à la lumière bleue © Elena Chevalier
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