Lifting, botox… Le confinement a réveillé l’envie de chirurgie esthétique

La pandémie de covid-19 et ses conséquences nous apportent une fois de plus bien des surprises. En effet, on pourrait penser que la crise sanitaire et les mesures de confinement auraient plutôt amené les gens à moins se préoccuper de leur aspect physique. Le boom de la chirurgie esthétique post Covid témoigne plutôt du contraire.

Rédigé par Valérie Dewerte, le 14 Jul 2021, à 13 h 00 min
Lifting, botox… Le confinement a réveillé l’envie de chirurgie esthétique
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« Les miroirs ne mentent pas, pas plus que l’écran lors d’une visioconférence », voici la réflexion que l’on pourrait se faire. En effet, les gens ont passé beaucoup de temps chez eux avec des interactions sociales très réduites – leur seul interlocuteur, eux-mêmes ou Internet. La conséquence les demandes d’actes de chirurgie esthétique a explosé.

Webcam et désamour de l’image de soi

Dans le cadre de la  crise sanitaire et des mesures de distanciation physique, une grande partie des travailleurs ont adopté le télétravail. Cette « quarantaine »  imposée a amené les salariés à utiliser la visioconférence fréquemment.
Cette confrontation régulière à son physique par la caméra de l’ordinateur a amplifié quelques petits défauts ou nourri certains complexes. Ces constatations ont poussé certaines personnes à franchir le pas vers le bistouri.

Le Syndicat National de Chirurgie Plastique Reconstructrice et Esthétique  (SNCPRE) a observé une augmentation de 20 à 30 % des demandes de consultation esthétique depuis le début de la pandémie.
Cet essor de la chirurgie esthétique est un phénomène mondial qui s’observe dans des pays comme les États-Unis qui a vu bondir les demandes de 64 % ! Mais aussi l’Australie, le Brésil, la Belgique… Injections de Botox, liposuccions, augmentations mammaires, la demande a grimpé partout.

les visioconférences miroir grossissant de ses défauts ? © fizkes

Le masque a certes caché les visages, mais pas le regard que l’on pose sur soi, le travail à distance n’en est pas le seul responsable, les réseaux sociaux ont aussi exacerbé les obsessions esthétiques.

#nobrachallenge : déconfiner sa poitrine

Si parmi les candidats aux retouches esthétiques, beaucoup de femmes se sont laissées séduire, en revanche d’autres ont préféré se libérer des entraves du soutien-gorge en adoptant la tendance « no bra ».

Du temps, de l’argent… Et les réseaux sociaux

Sous le masque, le reflet de soi-même n’a finalement pas changé, le temps passé sur les réseaux sociaux lors des différents confinements a augmenté et a modifié la perception de son physique. La perception souvent erronée sur les médias sociaux conforte l’insatisfaction corporelle et le désir d’avoir recours à quelques retouches.

L’occasion fait la liposuccion …

Certaines personnes ont vu dans le confinement l’occasion d’utiliser un temps de retrait pour réaliser des retouches esthétiques qu’elles souhaitaient faire depuis longtemps. De plus, les économies réalisées à défaut de restaurants, cinéma et vacances ont permis de financer ces interventions. Le retour massif en entreprise n’ayant pas encore eu lieu, les convalescences peuvent donc se faire « discrètement » à la maison sans avoir à prendre de congés.

La chirurgie plastique est aussi parfois un palliatif en période d’anxiété et d’incertitude comme celle de la pandémie. Se réapproprier son corps en l’améliorant ou en le modelant selon ses envies peut contribuer à améliorer son estime de soi.
Si vous êtes tentés par la chirurgie esthétique, il est nécessaire de déterminer d’abord avec un professionnel de santé les raisons profondes et les attentes afin d’éviter les déceptions.

Illustration bannière :  La crise du Covid-19 et le télétravail ont boosté la chirurgie esthetique – © marinafrost

 

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