En France, un grand nombre de fleurs qui sont vendues viennent de l’étranger. Pour permettre aux acheteurs de s’y retrouver, les fleuristes proposent de mettre en place un système de traçabilité.
Quelle est l’empreinte carbone de vos bouquets ?
Vous scrutez l’origine des fruits et des légumes que vous achetez ? Vous faites attention à acheter des produits de saison ? Voilà un comportement qui respecte la planète et réduit votre empreinte carbone. Par ailleurs, il sera bientôt possible de pousser ce réflexe encore plus loin avec d’autres végétaux : les fleurs.
« Aujourd’hui en France, la grande majorité des fleurs viennent de l’étranger, surtout des Pays-Bas, d’Amérique du Sud ou d’Afrique de l’Est » déplore Le Parisien qui ajoute qu’une plante importée a un bilan carbone trente fois supérieur à celui d’une plante locale. Pire, certaines fleurs comme les roses sont vendues toute l’année alors qu’il existe des saisons pour acheter ces végétaux si on veut du made in France. Le journal met aussi en garde contre les bouquets de fleurs cultivées dans des serres chauffées en Europe qui sont susceptibles par exemple de présenter un bilan carbone « moins vertueux que ceux cultivés en Équateur ».
Fleurs locales et de saison, de Cindy Chapelle
Partons à la découvertes des fermes florales françaises qui produisent plus de 150 fleurs différentes chaque année tout en respectant l’environnement. L’occasion aussi d’en apprendre davantage sur le Slow Flower, et de trouver l’inspiration pour vos propres compositions au rythme des saisons !
Un label pour les fleurs coupées
Pour permettre aux clients de s’y retrouver, l’Union des fleuristes de France souhaiterait mettre en place un label. Il consisterait à garantir la traçabilité des fleurs en connaissant leur pays d’origine, le nom de leur producteur « et la labellisation de chaque tige qu’ils vendront en boutique » a détaillé Le Parisien.
Le système proposé par les fleuristes concernerait les fleurs coupées. L’origine des fleurs en pot est en effet déjà obligatoire. Pour rappel, en 2015, le ministre de l’Agriculture de l’époque Stéphane Le Foll soulignait que le ratio des fleurs importées était estimé à 85 %. « Une proportion qui pourrait bien avoir augmenté depuis » avance BFMTV.
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