À quoi êtes-vous prêt à renoncer pour aller vers une société énergiquement plus sobre ? Les Français sont véritablement prêts à faire des efforts.
Le changement climatique crée l’urgence
En effet, quand on leur demande si une telle société était compatible avec l’idée qu’ils se font du bien-être, 79 % s’y disent favorables. Il faut dire que la question de la sobriété énergétique constitue un impératif pour 88 % d’entre eux. Pourquoi ? Tout simplement du fait de la réalité du changement climatique, pour 73 % des sondés.
À quoi les Français sont-ils prêts à renoncer pour y parvenir ? Quitte à choisir, ils agissent déjà :
- en faisant réparer leurs appareils plutôt que d’en changer quand c’est possible (86 %) ;
- en réduisant la consommation d’eau (84 %) ;
- en réduisant leur consommation d’énergie en baissant le chauffage comme en éteignant les lumières (82 %).
Les résultats complets du sondage sont disponible ici.
Les femmes plus motivées que les hommes
Les trois quarts des sondés (74 %) se disent par ailleurs prêts à prendre le train plutôt que l’avion ou la voiture. En revanche, à peine un peu plus d’un sur deux (58 %) serait prêt à diminuer sa consommation de viande.
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Petit traité de sobriété énergétique
de Barbara Nicoloso
Aujourd’hui, les habitudes de vie et les technologies qui y sont associées maintiennent les sociétés modernes en état d’ébriété énergétique permanent. Comment faire pour revenir à une consommation plus raisonnée ?
Au passage, les femmes sont plus mobilisées que les hommes : une sur cinq déclare faire des efforts de sobriété, contre un homme sur huit. Elles sont aussi 84 % à estimer qu’une meilleure organisation au travail aurait une influence positive sur la sobriété énergétique (contre 69 % des hommes).
Pour y parvenir, faut-il privilégier les sanctions ou l’incitation ? 38 % des sondés se disent pour la seconde, via des subventions, 31 % pensant préférable de laisser chacun modifier soi-même son comportement. En revanche, 28 % des Français interrogés pensent que l’urgence climatique exige de prendre certaines mesures contraignantes, même s’il faut pour cela restreindre certaines libertés.
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