Les consommateurs pourraient économiser jusqu’à 530 millions d’euros par an sur leur facture d’électricité d’ici à 2030 grâce à cette nouvelle réglementation. Les fabricants disposent d’une période de transition de deux ans avant leur mise en application.
Consommation d’électricité en mode veille : le niveau d’exigence se renforce
La Commission européenne a annoncé l’adoption de nouvelles règles visant à réduire la consommation d’électricité des appareils électriques en mode veille ou arrêt. D’ici 2025, certains appareils devront baisser leur puissance dès qu’ils passent en veille ou sont éteints. Les appareils concernés par ces nouvelles règles incluent les lave-linge, les téléviseurs, les consoles de jeux, les enceintes, les sèche-cheveux et les rasoirs.
En vertu de cette nouvelle règlementation, les constructeurs devront abaisser la consommation d’électricité maximale de leurs appareils en modes arrêt et veille. Ces seuils réglementaires existaient déjà depuis l’adoption, fin 2008, du Règlement (CE) n˚ 1275/2008, révisé en 2013. Le 17 avril 2023, la Commission a donc choisi de réviser une nouvelle fois ces seuils à la baisse, faisant monter l’exigence en termes d’économies d’énergie.
Économies d’énergie : les appareils à débrancher pour économiser plus de 80 euros
Éviter le rejet de 1,36 million de tonnes de CO2 par an
Conformément à ces nouvelles exigences, la consommation des appareils en mode arrêt ne devra pas dépasser 0,30 W (contre 0,50 W auparavant), tandis que la puissance en mode veille reste limitée à 0,5 W pour de nombreux appareils. Pour les appareils connectés à un réseau, le seuil maximum passe de 8 à 7 W, et se maintient à 2 W pour les équipements connectés à Internet et à des réseaux de données. Les appareils ne respectant pas ces seuils ne pourront pas afficher la mention « veille ».
Economies d’énergie : c’est possible – Le dossier complet
La Commission européenne estime que ces mesures permettront d’économiser 4 TWh d’électricité d’ici à 2030, soit près du double de la consommation annuelle de Malte, et de réduire les émissions de CO2 de 1,36 million de tonnes par an. Les consommateurs pourront bénéficier de ces économies en voyant leurs factures d’électricité réduites, pour un montant estimé à 530 millions d’euros par an d’ici à 2030.
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