Originaire des régions tropicales d’Afrique et de Madagascar, le Kalanchoé est une plante succulente appartenant à la famille des Crassulacées. Elle est facile à entretenir et offre une grande diversité de formes et de couleurs, ce qui la rend très appréciable en intérieur. Mais peut-on la mettre dehors ? Refleurit-elle ? Craint-elle le soleil ? Comment réussir la culture d’un Kalanchoé ?
Cultiver un Kalanchoé : l’importance du contenant et de la terre
Le Kalanchoé n’est pas très exigeant en ce qui concerne le type de sol, mais il a une préférence pour les terreaux bien drainants. Vous pouvez ainsi opter pour un terreau destiné aux cactus ou aux succulentes, ou encore faire votre propre mélange en associant du terreau universel à du sable grossier ou de la perlite. Le pot, quant à lui, doit impérativement être pourvu de trous de drainage. Si possible, optez pour un pot en terre cuite, car il permet une meilleure évaporation de l’eau, minimisant ainsi les risques de pourriture des racines.
Exigences en matière de lumière
Le Kalanchoé est une plante qui apprécie la lumière, mais n’aime pas l’exposition directe au soleil, surtout durant les heures les plus chaudes de la journée. Un emplacement près d’une fenêtre bien éclairée est idéal, tant que la plante est protégée des rayons directs du soleil. Si la lumière est insuffisante, les tiges peuvent s’étirer et les feuilles perdre leur couleur vive.
Peut-on mettre un Kalanchoé dehors ?
Oui, vous pouvez placer votre Kalanchoé à l’extérieur pendant la saison chaude, à condition de le mettre à l’abri des rayons directs du soleil et de le ramener à l’intérieur avant l’arrivée du froid. Cette plante n’est pas rustique et ne supporte pas les températures inférieures à 10°C.
Où placer votre Kalanchoé ?
À l’intérieur, un rebord de fenêtre bien éclairé est idéal. Vous pouvez aussi le placer dans une véranda ou sur une étagère près d’une source de lumière. À l’extérieur, le Kalanchoé se plaît sur un balcon, une terrasse ou un patio, à condition qu’il soit protégé des éléments et du soleil direct.
Quel arrosage ?
En tant que plante succulente, le Kalanchoé est très tolérant à la sécheresse. Laissez le sol sécher complètement entre deux arrosages, surtout pendant la période de dormance hivernale. L’excès d’eau est l’un des problèmes les plus fréquents rencontrés lors de la culture du Kalanchoé, qui peut entraîner la pourriture des racines.
La fertilisation
Si le Kalanchoé n’est pas particulièrement exigeant en matière de fertilisation, un petit coup de pouce peut l’aider à mieux fleurir. Utilisez un engrais liquide équilibré tous les deux mois durant la période de croissance, mais évitez de fertiliser pendant la dormance hivernale.
Le Kalanchoé refleurit-il ?
Oui, le Kalanchoé peut refleurir plusieurs fois au cours de sa vie. Pour encourager une nouvelle floraison, coupez les tiges florales fanées et placez la plante dans un endroit plus sombre pendant quelques semaines. Cette « période de repos » imite les conditions naturelles et encourage la plante à refleurir.
Protection contre le soleil et les maladies
Bien que le Kalanchoé aime la lumière, retenez surtout qu’une exposition prolongée au soleil direct peut brûler les feuilles. En cas de jaunissement ou de taches, déplacez la plante dans un endroit moins exposé. Surveillez également l’apparition de parasites comme les cochenilles, et traitez au besoin avec un insecticide adapté.
Bouture : plus de Kalanchoé, plus de bonheur !
La propagation du Kalanchoé est assez simple. Vous pouvez utiliser des boutures de feuilles ou de tiges. Il suffit de les laisser sécher quelques heures puis de les planter dans un sol bien drainant. L’enracinement se fait généralement en quelques semaines.
Lire aussi – Bouturer le Kalanchoe d’appartement
En suivant ces quelques conseils de jardinage, vous pourrez profiter de la beauté et du charme de votre Kalanchoé pendant de nombreuses années !
Lire aussi
Les plantes d’intérieur qui résistent même à ceux qui n’ont pas la main verte !