Les Conférences des Parties (COP) sont des réunions internationales qui réunissent les pays signataires d’un accord international chaque année pour discuter de sa mise en oeuvre et de son suivi. En ce qui concerne l’environnement, la COP la plus connue est la COP des Nations Unies sur le changement climatique.
Des « accords historiques » sur le réchauffement climatique qui n’aboutissent à rien ?
Certaines COP ont été particulièrement marquantes en raison des accords historiques, des avancées significatives ou des moments clés dans la lutte mondiale contre le changement climatique. Voici quelques-unes des COP des plus marquantes.
La première COP a posé les bases pour la création du Protocole de Kyoto et a établi le Secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. C’est en 1997 lors de la COP 3 à Kyoto que le premier accord international contraignant qui établissait des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour les pays industrialisés a été définitivement adopté.
Bien que la COP 15 à Copenhague en 2009n’ait pas abouti à un accord juridiquement contraignant, elle a mis en évidence l’urgence de l’action climatique mondiale. L’Accord de Copenhague, bien que non contraignant, a marqué un tournant dans la reconnaissance de la nécessité de l’action mondiale. À noter, un accord mondial a été adopté dont l’ambition est de protéger 30 % des terres et eaux de la planète d’ici 2030.
La COP 21 en 2015 a été historique en raison de l’adoption de l’Accord de Paris. Cet accord a rassemblé 196 pays dans un engagement commun pour limiter le réchauffement mondial en dessous de 2 degrés Celsius par rapport aux niveaux préindustriels. Mais c’est en 2018 l’élaboration des règles d’application de l’Accord de Paris. Elle a défini les détails opérationnels pour la mise en oeuvre de l’accord, clarifiant les mécanismes de suivi, de rapport et de vérification.
La COP 26 en 2021 a été pour beaucoup un échec, initialement, le texte devait stipuler que les États renoncent à utiliser et subventionner le charbon en adoptant le terme « sortie progressive » des énergies fossiles. L’Inde et la Chine ont résisté à l’utilisation de ce terme, préférant « réduction progressive ». Cette approche ne garantit pas du tout le respect de la limite de 1,5°C de réchauffement par rapport à l’ère préindustrielle, comme le prévoit l’Accord de Paris. L’accord final a inclus des avancées, mais certains ont critiqué le manque d’ambition collective.
Un texte majeur (même s’il est très disputé) a néanmoins été adopté lors de la COP 27 en 2022 à Charm El-Cheick en Égypte actant l’aide des pays riches aux pays pauvres affectés par le changement climatique. Il s’agit des petits pays, souvent insulaires, qui émettent peu de gaz à effet de serre, mais souffrent gravement des conséquences du changement climatique. Un tel mécanisme de « pertes et dommages » avait été longtemps réclamé par ces derniers.
Alors que la COP 28 a démarré à Dubaï aux Émirats Arabes Unis et que l’échec à contenir le réchauffement climatique à + 1,5°C devient une évidence, avez-vous le sentiment que ces grand-messes environnementales sont utiles ?
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Si les éternels blablabla des politiques avaient une quelconque importance et produisaient des résultats concrets, nous n’aurions pas besoin, aujourd’hui de ces grandes retrouvailles, dans un monde plus que pollué et qui, une fois ne plus, ne vont pas aboutir… Ils se font plaisir, c’est tout, au détriment de populations que le réchauffement a commencé à détruire.
Ca ne sert à rien la COP, ça pollue, et personne ne fait rien, c’est une grande fumisterie …..Les pollueurs se trouvent réunis à cet COP….
2 456 c’est le nombre de lobbyistes des énergies fossiles présents à la COP28. Un nouveau record : l’an dernier, à la COP27, ils n’étaient « que » 636, soit quatre fois moins.
Plus 70 000 lobbyistes écolos tous venus en avion
2 456 C’est le nombre de lobbyistes des énergies fossiles présents à la COP28. Un nouveau record : l’an dernier, à la COP27, ils n’étaient « que » 636, soit quatre fois moins. Ce chiffre hallucinant vient d’être publié dans le journal britannique The Guardian.
Une fumisterie et une arnaque écolo de plus
pourquoi mêler les écolos à cette fumisterie, comme vous dites ? Les arnaqueurs sont les politiques qui ne veulent pas prendre les décisions importantes qui profiteraient à tous !
et allez encore un climatosceptique débile (surement facho) de plus…
A la lecture de ses nombreux commentaires qui dénigrent les associations de protection animale, on sait qu’il est chasseur… entre autres