Terreurs nocturnes : comment les reconnaître, et les éviter ?

Les terreurs nocturnes ne sont pas de simples mauvais rêves. Comment réagir si votre enfant est sujet à ces épisodes désagréables ?

Rédigé par Paul Malo, le 27 Aug 2024, à 10 h 44 min
Terreurs nocturnes : comment les reconnaître, et les éviter ?
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Ce ne sont pas juste de mauvais rêves ou de vilains cauchemars. Quel que soit l’âge, les terreurs nocturnes sont à prendre au sérieux. Mais peut-on ou non les éviter ?

Pas de souvenir des terreurs nocturnes

En principe, les terreurs nocturnes sont plus rares encore que les cauchemars, et disparaissent chez l’enfant une fois passé le cap des six ans. Les distinguer est en soi facile : quand les cauchemars arrivent plutôt en fin de nuit, les terreurs nocturnes, elles, interviennent plutôt en début de nuit, lors des premières heures de sommeil, après l’endormissement, durant la phase de sommeil long profond.

Mais il ne faut pas juste voir dans la terreur nocturne un simple mauvais rêve. D’autant plus que 40 % des enfants et des adolescents en ont déjà fait l’expérience. Peur, cris, hurlements, panique… De tels épisodes peuvent durer à peine quelques minutes ou dépasser le quart d’heure. Mais quand il se peut que votre enfant se souvienne d’un cauchemar, la terreur nocturne ne laisse aucun souvenir clair.

Des facteurs déclenchants

Quels sont les facteurs pouvant causer de telles terreurs, en particulier chez les jeunes enfants ? En fait, une part de génétique entre en ligne de compte : on retrouve plus de cas dans certaines familles que dans d’autres. Il peut aussi suffire d’un peu trop de stress, d’un coucher plus tardif, d’une séparation, d’un déménagement voire d’un simple accès de fièvre.

Comment réagir et comment les traiter ? En fait, chez l’enfant, cela ne suppose pas de traitement particulier. Il s’agit d’un trouble disparaissant en général de lui-même à l’adolescence. Pendant une crise, veillez en tout cas à garder votre calme, à ne pas réveiller l’enfant. Notamment à ne pas le serrer contre vous.

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Créer une routine tranquilisante

En amont du coucher, vous pouvez en revanche faire attention à créer un contexte propre à un sommeil calme. Une atmosphère apaisée et relaxante peut permettre d’éviter ces terreurs nocturnes. Vous pouvez essayer de mettre en place une routine tranquillisant votre enfant avant sa nuit de sommeil.

De même, et cela vaut d’ailleurs de manière générale, il convient d’éviter absolument les écrans le soir avant de se coucher. Un horaire de coucher stable s’impose également afin de pouvoir garantir une bonne nuit de repos, sans terreur nocturne, à votre enfant. Il est recommandé de dormir en moyenne 8 heures par nuit.

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