L’année 2025 s’annonce pleine de mauvaises nouvelles pour les assurés français. Les mutuelles prévoient une nouvelle augmentation de leurs cotisations, à cause des réformes du gouvernement concernant la Sécurité sociale. Ces mesures, inscrites dans le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2025, visent à combler le déficit grandissant de l’Assurance maladie, qui atteint 18 milliards d’euros en 2024.
Mutuelles : des consultations médicales plus coûteuses et moins bien remboursées
Pour faire plaisir aux médecins, le gouvernement a décidé d’augmenter le tarif des consultations médicales à partir de décembre 2024, faisant passer le prix d’une consultation chez un généraliste de 26,50 euros à 30 euros.
Mais la hausse des tarifs n’est pas le seul changement à venir. L’Assurance maladie réduira sa part de remboursement, qui passera de 70 % à 60 %. Ce transfert de charge aura des conséquences directes pour les mutuelles, qui devront désormais couvrir une portion plus importante des frais médicaux.
Les mutuelles, qui prennent en charge une grande partie des dépenses de santé des Français, se retrouvent en première ligne face à ces ajustements. Avec cette baisse de la prise en charge par la Sécurité sociale, elles devront assumer une plus grande part des coûts liés aux consultations médicales. En conséquence, les cotisations des assurés vont augmenter.
Une nouvelle forte hausse des prix des mutuelles en France
En 2024 déjà, les cotisations avaient bondi de 8 % à 12 % selon les contrats. Pour 2025, les prévisions annoncent des hausses allant de 4,5 % à 9,5 %, variant en fonction des contrats individuels ou collectifs. Les assurés devront donc faire face à des dépenses de santé encore plus importantes.
Pour les assurés des mutuelles, ces augmentations successives pèsent lourdement sur le budget familial, d’autant plus que 2,5 millions de personnes en France ne disposent pas de complémentaire santé. Ces individus devront assumer un reste à charge plus important pour leurs soins. Face à ces critiques, le gouvernement a promis de limiter l’impact des augmentations sur les ménages les plus vulnérables, notamment ceux bénéficiant de la complémentaire santé solidaire (C2S) ou souffrant d’affections de longue durée (ALD).
Des discussions avec les assureurs complémentaires sont en cours pour tenter de contenir la hausse des cotisations, mais les perspectives restent floues.
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