Voici un cas pratique de conseil en alimentation, très simple et qui correspond à une situation très répandue.
Paul, 52 ans : « Je suis célibataire, je mange n’importe quoi. Comment manger mieux ? ».
Paul n’est pas un cas isolé.
Beaucoup de célibataires mangent mal (n’importe quoi, n’importe comment, n’importe quand) pour diverses raisons qui leur sont propres : manque de temps, pas envie de faire la cuisine, pas d’idées de plats ou de menus, cuisine mal équipée, etc. Toutes ces raisons sont bonnes… ou mauvaises, selon le point de vue. Voilà quelques conseils pour permettre à Paul – et à tous les célibataires dans son cas – de se sentir mieux dans son assiette, sans trop de contraintes.
Anticiper les repas
Quand on ne souhaite pas passer trop de temps quotidiennement à faire à manger, pourquoi ne pas faire les choses une fois pour toute, et s’organiser un peu à l’avance, une fois par semaine ?
Prenez le temps de penser à votre alimentation, comme un moment pour vous, où vous vous occupez de vous, de la même façon que si vous faisiez du sport : l’alimentation rentre aussi dans l’hygiène de vie.
Faire ses menus à l’avance
C’est l’idéal !
A vous de choisir si c’est pour la semaine complète, ou juste pour le soir, si vous manger à l’extérieur le midi. Toutes les combinaisons sont possibles. L’idée est de se soulager d’avoir à penser tous les jours à ce qu’on mange et ne faire cet effort qu’une fois dans la semaine.
Voici comment procéder pour établir une liste de menus.
1- Commencez par faire le tour de ses placards et de son réfrigérateur pour savoir ce qu’il y reste et ce qui peut encore être utilisé.
Quelques idées pour la cuisine du placard et du réfrigérateur :
– des restes de fromage pourront être râpés pour faire griller des coquillettes au four ;
– quelques carottes accompagnées d’oignons cuites à l’eau puis mixées et saupoudrées de curcuma ou/et de curry feront une délicieuse soupe ;
– des restes de viandes, mixées avec un œuf, du pain et des légumes qui restent, puis mis en boulette roulées dans de la chapelure feront de bonnes croquettes à faire cuire dans une poêle huilée, à accompagner d’une sauce tomate de riz.
Cette démarche entraîne un autre avantage : une bonne gestion des stocks de l’épicerie sèche et des produits frais ! C’est bon pour le porte-monnaie, mais aussi pour la planète, avec moins de gaspillage.
2 – Essayez de tenir compte des produits de saison disponibles dans les magasins ou sur les marchés. Non seulement ils sont riches en nutriments et en vitamines dont on a besoin au même moment, mais ils coûtent moins chers. Et là aussi, s’ils sont produits près de chez vous c’est encore un argument pour moins polluer la planète en terme de transports.
3 – Pensez à ce que vous aimez, aux aliments ou aux recettes qui vous apportent un réel plaisir. Chacun a sa propre histoire culinaire, ses propres repères et expériences, avec des plats de base ou symboliques, qui sont importants. Pourquoi ne pas les inclure dans la liste régulièrement ?
Il ne faut jamais oublier que l’une des 3 fonctions de l’alimentation est le plaisir : elle est fondamentale et indispensable. Quand on pense à cuisiner, on pense aussi à se chouchouter ! La dimension affective de l’alimentation est fondamentale.
4- Pourquoi ne pas en profiter pour découvrir de nouvelles recettes ? La découverte de nouveaux plats, de nouvelles saveurs font aussi partie des plaisirs de l’alimentation. La variété, la surprise, voire la dimension ludique est une autre des dimensions fondamentales de l’alimentation.
Les produits de saison pour une bonne alimentation c’est essentiel ! Les produits importés on pour la plupart perdu toutes leurs vitamines avec le temps, le transport, la température, etc..