Après de nombreux scandales et polémiques qui ont secoué la sphère alimentaire, une tendance à se diriger vers les produits naturels s’observe chez les Français. En tout cas, c’est ce que vient de constater une étude menée par 60 millions de consommateurs et Médiaprism.
La naturalité sans produits chimiques
Un échantillon représentatif de 1 210 individus ont été interrogés dans le cadre d’une enquête sur les produits naturels en rapport avec l’opinion, les comportements et l’attitude des consommateurs. L’étude fait part que « 83 % des français déclarent faire attention au caractère naturel des produits qu’ils achètent« . Le mot naturel peut englober plusieurs représentations, mais pour 63 % des personnes enquêtées cela correspond à l’absence de produit chimique et pour 48 % à une absence de transformation.
Le manque de naturalité, quant à lui, se caractériserait par la « présence de produit chimique » pour 91 % des interrogés, par le fait d’être industriel avec 75 % de réponses ou d’être produit en masse (44 %).
La question des OGM divise la population
Les Français semblent méfiants vis à vis des organismes génétiquement modifiés. 2 Français sur 3 tentent de n’acheter que des produits sans OGM. 65 % des répondants considèrent que les OGM pourraient être un danger pour la santé. Si 56 % veulent une interdiction de commercialisation, 13 % refusent et 31 % préfèrent ne pas s’exprimer sur le sujet.
Produits bio – importance dans l’alimentation
L’achat de produit bio semble être une pratique courante : 2 tiers des Français achètent des produits bio au moins de temps en temps et 20 % en achètent souvent. Même si pour 28 % des répondants le « bio, c’est du vent« , 55 % sont persuadés que c’est meilleur pour la santé et 45 % que c’est bon pour l’environnement.
Le made in France et le régional ont aussi une place importante. 73 % des français favorisent les produits d’origine française et 69 % déclarent faire attention à la provenance régionale.
Greenwashing – Méfiance vis à vis des industriels
Les Français interrogés ne semblent pas faire confiance aux industries agro-alimentaires puisque 79 % des enquêtés les accusent d’être à l’origine de la malbouffe. Cependant les consommateurs sont sévères avec eux-mêmes puisque 71 % condamnent ceux qui « demandent des produits tout faits, pas chers « .
Peu d’influence du marketing ?
En ce qui concerne l’engagement des marques dans une tendance « verte« , 62 % des interrogés se considèrent « peu ou pas influencés » par la communication. 89 % pensent que c’est fait pour « améliorer la réputation de la marque » et seulement 11 % croient vraiment à l’engagement.
Finalement depuis le scandale de la viande de cheval, 62 % des Français mangent moins de plats cuisinés, 52 % regardent l’origine de leurs produits et 48 % la composition.
Cette étude nous montre une volonté de la part des consommateurs de renouer avec l’alimentation plus simple et plus saine, mais relève aussi leurs croyances et leurs méfiances en l’alimentation bio et les industries agro-alimentaires.
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C’est vrai que l’on rencontre de plus en plus de gens soucieux de leur alimentation et qui recherchent des produits bio, mais, sans connaissance du marché, ils se font avoir par les grandes surfaces !
Le gros problème des produits bio qui sont produits par des industriels, qui ont voulu investir un marché sans se donner la peine de le comprendre vraiment et en utilisant toujours leurs méthodes habituelles: l’esbroufe et la demi-vérité.
Si vous observez bien les emballages de leurs produits, Gerblé ou Céréal Bio par exemple, vous trouverez souvent l’indication suivante : »Provenance UE et hors UE » or, si les conditions de production bio en France sont draconiennes, dans les autres pays elle est souvent très moyenne, voire exécrable comme en Roumanie par exemple; et hors Union Européenne, je ne vous en parle même pas !
Pareil pour les fruits et légumes « bio » des grandes surfaces dont l’origine bio est très douteuse: j’ai conservé des tomates achetés en dépannage et qui ont tenu 2 semaines sans mûrir et sans avoir de goût !
Résultat, choisissez des magasins bio, si possibles indépendants, ils travaillent plus en local, ou des AMAP, sachant que certains assurent même la livraison !
De plus en plus on se fait son petit jardin quand on peut et on recherche aussi les revendeurs de viandes dans les fermes qui ont des laboratoires, et toutes sortes de viandes et volailles à vous vendre avec leur petit abattoir pour le découpage sorti du frigo et emmener dans des caisses hermétiques chez vous le poids que vous désirez à partir de 5kgs. Les légumes que vous n’aurez pas fait ils ne seront pas loin!
y en a + qu’assez de la grande distribution qui fait du fric au détriment de la santé des gens, je fait mon jardin ! et je consomme de la viande achetée directement chez les éleveurs de ma région!
c’est un vrai régal qui n’a absolument rien à voir avec ts ces trucs infâmes de grandes surfaces! Français réagissez !! réveillez vous que diable!! par facilité, vous vous laissez piéger par la grande distribution!!…..
Acheter directement chez l’éleveur ne garantit pas la qualité de la viande c’est-à-dire animaux nourris avec les aliments sans produits chimiques cultivés sur leur exploitation. A ce jour, seul le label AB apporte cette garantie. J’ai la chance d’avoir ces perles rares à proximité de chez moi.
Je suis étonné par ces résultats qui me semblent trop beaux !!!
En effet, quand je fais mes courses, je vois quand même une majorité des gens acheter n’importe quoi, sans regarder ni la composition, ni la date de péremption.
Par ailleurs, j’avais demandé à mon marchand de fruits et légumes sur le marché, pourquoi il ne vendait pas plus de produits bio.
Réponse du marchand: difficultés d’approvisionnement, très peu de demande des clients.
Réaction de clients présents: pour résumer, le bio ils s’en fichaient complètement.
Il me semble que cette enquête reflète tout de même un comportement en mutation. J’anime un point dépôt de produits bio depuis 16 ans, au début, j’avais 5 adhérents, j’en ai maintenant 30 et je refuse de nouvelles adhésions toutes les semaines. Il y a 15 ans, on se moquait de moi lorsque je demandais l’introduction de fruits et légumes bio dans les cantines scolaires et maintenant, de nombreuses familles sont d’accord pour payer plus cher une meilleure qualité des repas de leurs enfants. Ca change doucement mais ça change… et il vaut mieux voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide !
Pour moi les produits bios cela ne veut rien dire, parlons plus tôt de culture raisonnée, car si vous avez un cultivateur qui produit du soit disant bio et à coté de son champ un autre producteur qui arrose en permanence de pesticides ou tout autre saloperies, ses produits ne seront pas bio mais il les vendra comme tel, et les contrôles réalisés sont du pipi de chat. C’est comme Tchernobyl le nuage c’est arrêté à la frontière.
à Noel:
Lagriculteur qui a un voisin qui traite ses cultures n’aura pas le label AB !
A Richie 30
Je voudrais bien connaitre la distance réglementaire pour produire du bio par rapport à un non bio, car je connais pas mal de gens qui vendent bio et ne sont pas tés loin de producteurs qui arrosent en permanence, voir 500 à 600 mètres.