Les abeilles ne sont pas seulement des insectes fabricant du miel, de la cire et de la gelée royale, ce sont aussi elles qui butinent les fleurs de la plupart de nos futurs aliments. Le point commun aux légumes, aromates ou fruits ? C’est que sans ces petites bêtes, qu’elles soient sauvages ou domestiques, certains aliments seraient voués à disparaître. Que risquons-nous de perdre sur nos étals ?
En première ligne des aliments voués à disparaître : les fruits
Cette liste des fruits suivante n’est pas exhaustive. Ce visuel montre cependant d’un côté les fruits qui ont besoin d’insectes pour être pollinisés, comme les abeilles, et de l’autre, ceux dont la pollinisation se fait grâce à l’eau ou le vent.
La pollinisation des arbres fruitiers varie selon les espèces d’arbres et de fruits. Pour les abricotiers, il y a, par exemple, des types d’arbres autofertiles (les fleurs peuvent se féconder entre elles) et d’autres, autostériles (ayant besoin de l’aide d’insectes ou d’animaux pour la fécondation).
Selon l’INRA, 80 % des cultures dans le monde dépendent directement des pollinisateurs, qui sont à plus de 90 % des abeilles domestiques et sauvages ! En France, c’est 70 % des espèces (sauvages et cultivées) qui sont pollinisées par les insectes…
Sans les abeilles : les légumes voués à disparaître
La liste de légumes ci-dessus n’est évidemment pas exhaustive : ce sont en effet environ 20.000 végétaux qui sont concernés par la disparition des abeilles.
Selon l’INRA, 35 % de la production mondiale, en majorité des fruits, légumes et oléagineux, résultent d’une pollinisation par des tiers (insectes, animaux), en grande majorité des abeilles.
Abeilles – Le saviez-vous ?
Une abeille visite 50 – 100 fleurs lors d’un voyage de collecte ! Pour obtenir 1 kg de miel, les ouvrières de la ruche doivent butiner 6 millions de fleurs…
Les aromates ont besoin des abeilles
Sans les abeilles, les aromates les plus connus sont quasiment tous voués à disparaître.
Même si certains aromates sont autofertiles, le manque de brassage génétique peut fragiliser les espèces. Ceci est également valable pour certaines épices.
En 2014, pour montrer l’étendue des dégâts que causerait la disparition des pollinisateurs, une enseigne bio américaine avait eu la brillante idée de retirer des rayons tous les aliments qui ne pourraient plus exister sans les insectes pollinisateurs : au total, 237 produits soit 52 % des produits proposés ont dû être retirés !
Les graines et fruits à coques en danger
Dans ce visuel sont représentés quelques exemples de fruits à coques et graines oléagineuses et protéagineuses qui disparaîtraient ou non avec les abeilles.
Rendons-nous compte : si les abeilles n’étaient plus là, notre alimentation s’en trouverait tellement réduite et chère que peu de personnes pourraient manger à leur faim. Il semble donc vital d’agir pour le bien de tous et surtout des abeilles !
Surtout si on ne veut pas connaître la même réalité qu’en Chine, où des milliers de paysans pollinisent les fleurs à la main, à partir de pollen qui leur est envoyé d’autres régions où les butineuses vivent encore, comme montré dans l’excellent documentaire Des abeilles et des hommes de Markus Imhoof (2013).
Que faire pour aider les abeilles et l’ensemble des pollinisateurs ?
Vous avez un jardin ? Un bout de balcon ? N’hésitez pas à y faire pousser des plantes mellifères pour venir en aide aux pollinisateurs « de tout poil » !
Lire aussi – Créez un jardin qui bourdonne de vie avec ces 9 fleurs mellifères qui attirent les pollinisateurs
Pulvérisateurs à pollen, ventilateurs, bourdons affamés…
Gaïa, pardonne leur, ils ne savent pas ce qu’ils font
Chassons tous les marchands du temple
Tout cela est faux et relève du catastrophisme ambiant!
Je voudrais bien connaitre la publication de l’Inra affirmant que 80% de ce que nous consommons dépend d’insectes pollinisateurs ??? Il y a des gens sérieux à l’Inra !
Seules 10 à 15% des cultures qui nous nourrissent ont besoin de pollinisateurs. La plupart des céréales sont autofertiles, (blé, riz, avoine) comme un grand nombre de graminés qui nourrissent les ruminants, donc pas besoin d’insectes. Un grand nombre de plantes nous nourrissent sans qu’elles aient besoin d’être pollinisés car on consomme soit les racines (pommes de terre) soit la plante avant qu’elle ne fleurisse (salades, choux, betteraves, carottes, oignons). D’autres plantes à haute consommation se reproduisent par rejets et il n’y a pas de fécondation pour la formation du fruit (bananiers) etc…
Et pour finir, il y a des plantes qui ont besoin d’être pollinisées mais sont sans pollinisateurs et qui nourrissent quand même les humains depuis des millénaires comme le dattier, longtemps fécondé à la main, désormais fécondé par des pulvérisateurs à pollen montés sur nacelles.
Et pour info, parmi les erreurs de votre schéma ci dessus, le kiwi qui comprend des mâles et femelles doit être pollinisé, mais aujourd’hui dans les vergers industriels, on préfère les pulvérisateurs à pollen plus efficaces que les abeilles.
Il existe d’ailleurs des pulvérisateurs à pollen pour une vaste gamme de cultures et qui remplacent parfaitement les abeilles notamment dans les vergers où on fait le choix de ne cultiver qu’une variété commerciale et où les arbres pollinisateurs compatibles sont donc absents.
Par ailleurs, la tomate est autofertile mais à besoin d’une vibration légère pour qu’à l’intérieur de la fleur le pollen tombe sur le stigmate. Le vent en général suffit. Dans les serres, on utilise des ventilateurs ou des bourdons vibreurs affamés, la fleur de tomate n’étant pas appétente. Le raisin aussi est autofertile.
Bravo pour la mise à point.
On en a marre des gens qui racontent n’importe quoi pour le plaisir de faire peur
La publication de l’INRA trouvée en moins de 5minutes. Et attention à ne pas tronquer les propos on parle bien de 80% des espèces qui sont pollinisées par des insectes et non de la proportion des denrées alimentaires produites qui dépend de la pollinisation par les espèces animales.
Bonne lecture.
inrae.fr/actualites/quoi-servent-abeilles
Bonjour,
votre « tout » est forcément FAUX aussi.
Quel est la puissance en Chevaux de votre tracteur le plus puissant ?
Imaginez que vous deviez labourer avec tous ces chevaux en lignes et vous comprendrez, si vous nETES PAS DANS LE DENI, que vous allez être COresponsable DES CATASTROPHES à venir.
Dans les années 1940 mon pêre a labouré avec 6 chevaux en ligne et n’a pas
« bousillé » la planête.
j’ai travaillé chez Groupama, là ou s’amassent les HYPER fortunes de CERTAINS agriculteurs EN contrepartie une CATASTROPHE à venir pour LES GENERATIONS SUIVANTES éventuels petits enfants.
JE vous conseille « à petite dose » (NON comme l’épandage des produits phytosanitaires) la BD de JANCOVICI et BLAIN, disponible en Bibliothèque.
vous croyez avoir une solution: vos nacelles et pulvérisateurs (seriez vous vendeur de matériels agricoles ?)
Quand le carburant sera à plus de 10€ le litre : Exit vos solutions
M^me chose. Nos petits- petits enfants, si rien ne change connaitrons de VERITABLES CATASTROPHES.
Regardez vous plutôt dans la glace, certains(j’ai pas écrit tous ..) matins et dites vous: Que pourrais je faire dorénavant pour tenter d’arréter de BOUSILLER NOTRE planête .
OUVREZ LES YEUX et regarder la guerre de l’eau a déja commencé en FRANCE avec vos bassines à ciel ouvert pour certains privilégiés.
DE GRACE arrêtez cette fuite en avant qui va nous conduire indubitablement vers de plus grossessssss catastrophessssss
AUREVOIR
Votre solution : un