Il est un département où il fait bio vivre : j’ai nommé… le Gers ! Situé en Midi-Pyrénées, et limitrophe de départements tels que la Haute-Garonne ou encore le Lot-et-Garonne, le Gers est connu pour la physionomie particulière de ses terres. En effet, il est dessiné par ses paysages vallonnés : d’Est en Ouest, et du Nord au Sud, collines, vallées et coteaux au relief doux esquissent un département pas comme les autres. Riche de trésors en faune et en flore, ainsi que d’un grand métissage de territoires, le Gers est également le nouveau havre du bio. Et si nous allions y faire un tour ?
Le Gers : une filière du bio en plein essor
Lorsque vous pensez Gers, nul doute que vous avez en tête des éléments phares de sa gastronomie. Pour ne citer que les plus célèbres : le fameux foie gras, le confit de canard ou encore l’Armagnac, célèbre eau de vie.
Et pour cause, l’économie gersoise tourne principalement autour du tourisme culinaire et… de l’agriculture !
Cette donnée est peut-être moins connue, mais il n’en reste pas moins que le Gers est un gros producteur de maïs, de blé, de colza ou encore de tournesol. Selon une étude Agreste Midi-Pyrénées, datant de 2011, le Gers se plaçait comme 2ème département agricole de Midi-Pyrénées. Il comptait ainsi plus de 7800 exploitations sur 447.000 hectares.
Le Gers, une place de choix dans l’agriculture
– 1er département en culture de tournesol (75 000 Ha) et de soja (10 400 Ha),
– 2ème secteur économique du département,
– 2ème place pour les canards gras et prêts à gaver (1,5 millions de têtes),
– 2ème place en nombre d’exploitations en Région Midi-Pyrénées,
– étant dans les premières places nationales pour les semences, les céréales et la viticulture (4ème).
Ainsi, 75 % de la surface totale du Gers sont mises en valeur par l’agriculture. Cela représente 473 326 Ha de Surface Agricole Utile (SAU). Or, de plus en plus, la tendance s’intensifie et les cultures s’acheminent vers le bio.
La filière du bio : un atout développé par l’agriculture Gersoise
La politique affichée laisse peu de place au doute : fort de sa volonté d’entreprendre dans l’agriculture biologique, le Gers veut devenir le nouveau « Eldorabio » et ça se voit !
Tout d’abord, le département n’a pas lésiné sur les moyens pour atteindre efficacement les objectifs fixés lors du Grenelle en 2012.
Depuis, et conscient de la mine d’or offerte par le secteur biologique, le Gers ne cesse de développer cet atout de taille. Il propose aujourd’hui un maillage unique, qui lui permet de faire du secteur bio un formidable créateur de croissance et d’emploi.
Le Gers dispose d’avantages de taille pour développer la filière du bio : un terroir propice, des pouvoirs publics favorables et la centralité du département dans le Sud-Ouest.
Cette centralité permet d’acheminer la production vers Bordeaux, Toulouse ou les Pyrénées. Cette situation est idéale car elle permet de suivre des circuits d’acheminement raisonnables en touchant un marché important et ayant une sensibilité accrue à la qualité.
D’accord le gavage c’est pas gentil pour les canards , mais la vie dans le Gers est douce et les humains y sont très agréables
décidément nous sommes plusieurs à avoir la même idée, et pour cause: le cahier des charges du bio inclut le bien-être animal. Alors, on se moque de qui en parlant de canards ou d’oies gavés…
Tout le monde ne gobe pas les sornettes des publicistes!
Ce département veut sans doute redorer son blason, l’éthique bio est incompatible avec le gavage des oies. La plupart des pays européens interdisent cette torture. Mais il y a certainement une poignée d’agriculteurs bio sincères et honnêtes.
Ce département veut s’en doute redorer son blason,l’éthique bio est incompatible avec le gavage des oies; La France est un des rares pays européens a autoriser cette torture. Mais il y a certainement quelques honnêtes et sincères agriculteurs bio.
Le Gers, une terre bio ? Vous oubliez que c’est la région du gavage du canard et de l’oie pour obtenir, après des souffrances inimaginables, l’aberration du foie gras, qui n’est ni plus ni moins un foie malade dont certains se régale.
Pendant l’Inquisition et jusqu’à ce que la « Question » pour obtenir la vérité soit abolie, on pratiquait le « supplice de l’eau » sur les prisonniers. Ce serait inimaginable de reprendre cette torture sur les hommes mais la plupart trouve normal qu’on l’applique sur des milliers animaux innocents. Alors modérez votre enthousiasme sur la qualité de vie dans le Gers ! Imaginez que vous vous réincarniez en canard ou en oie dans cette région.