Le toit végétalisé, bien plus qu’un effet de mode
Si on commence à cultiver des légumes de-ci de-là sur les toits des immeubles, en ville il est également tendance de verdir les toits. Si cela constitue une mode plutôt agréable à l’oeil, certains y voient aussi une voie intéressante pour le développement durable.
Par toit végétalisé, on n’entend pas tout à fait cela bien sûr.
En réalité, la technique est très, très loin d’être nouvelle : on végétalisait déjà des toits au néolithique, soit il y a plus de 10.000 ans.
Si des pays comme l’Islande la pratiquent toujours, d’autres pays la redécouvrent depuis les années 1970 et notamment en Allemagne, en Suisse, au Pays-Bas, en Finlande, en Suède, en Norvège, et même en Belgique et en France.
Bien entendu, l’effet esthétique n’est pas en reste, mais des études sur la biodiversité et la protection de l’environnement ont montré d’autres effets positifs. La végétalisation des toits est donc proposée, notamment en cas de restauration d’un bâtiment.
© CC, TonyTheTiger
Le toit végétalisé, des effets positifs sur la qualité de l’air
Le toit végétalisé agit sur l’air environnant et induit des effets positifs à court terme sur l’habitat durable :
- Produire de l’oxygène et absorber le CO2
- Filtrer la poussière et la saleté de l’air
- Réduire la poussière en éviter la surchauffe de la toiture
- Absorber les particules nocives
- Réduire les variations de l’humidité dans l’air
- Réduire les écarts de température entre jour et nuit
- Protéger les pièces sous les toits d’une température trop importante
L’université de Toronto a calculé que si 10 à 20 % des toitures étaient végétalisées en ville, le climat urbain serait sain.
© CC, Ira Goldstein
Sur le long terme, le toit végétalisé permet de :
- Participer à l’isolation thermique
- Participer à l’isolation sonore
- Absorber la pluie
D’autres avantages et pas des moindres :
- Aider la biodiversité en accueillant des insectes et des coléoptères
- Dégager une odeur agréable
- L’aspect esthétique non négligeable participerait à la bonne humeur
- Un toit végétalisé bien entretenu peut être conservé longtemps
illustration : © CC, Dylan Kereluk
Si vous êtes auto constructeur je vous conseil se site spécialisé sur les toitures végétales a faire soi-meme toiture-bio.com
Il n’y a pratiquement pas d’inconvéniant, même les poacées sur le toit n’on pas vraiment besoin d’être faucher car il ne son pas mort,ce que l’on voit ce son les leucoplaste qui contiènne les carotènes. Arriver au printemp il y a migration chloroplastique et les feuilles redeviène verte. Le principale étant de controlé le poid de toute la biomasse. Rappelons aussi quel absorbera les phonons ce qui diminuras le bruit dans la ville.
Attention à l’entretiens qui n’est pas négligeable.
Vive le végétarisme. (Je préfère quand même ça aux toitures en peaux de bêtes)…
Sinon, faut-il passer la tondeuse ?
Et les inconvénients? Les négliger serait une erreur grossière!!
Bonjour, plusieurs de vos articles sont vraiment pertinents et parfois j’aimerais les imprimer. Pourriez-vous inclure sur votre page web un icône qui permet d’imprimer un article formaté adéquatement?
Merci!
Je serais également intéressée par un article expliquant s’il existe différentes manière de végétaliser un toit, comment le faire etc….
Bonjour,
quelques éléments ici : http://www.consoglobe.com/rafraichir-sa-maison-en-ete-des-petits-gestes-aux-gros-travaux-cg/2
et l’installation en images : http://www.consoglobe.com/installer-un-toit-vegetalise-cg étape par étape
si les villes et les campagnes étaient construites de cette manière cela serait beau et formidable, comment fait on pour entretenir la pelouse sur un toit
Bonjour Laurent,
nous préparons un article sur le sujet 🙂
Pour plus d’informations, voir le site du CRITT Horticole, centre de référence sur les toitures végétalisées:
critt-horticole.com/toiture-vegetalisee-et-mur-vegetal