En 2013, au Bangladesh, l’effondrement de l’immeuble de fabrication textile Rana Plaza a provoqué plus de 1.000 morts. Ce symbole de la fast fashion a permis d’ouvrir les yeux des consommateurs occidentaux sur l’impact social et environnemental de la mode à bas prix.
Depuis, les marques de prêt-à-porter comme les jeunes créateurs rivalisent d’imagination pour proposer des textiles écolo. Entre réel engagement pour la mode éthique et greenwashing, on fait la part du vrai et du faux.
Quelle est l’empreinte écologique des textiles ?
L’industrie du textile fait partie des industries les plus polluantes, et les plus mondialisées. Dès lors, il n’est pas facile, même pour les professionnels, ne serait-ce que d’estimer l’impact écologique de leur fabrication, et de le diminuer.
Le processus de fabrication des textiles
En effet, de nombreux facteurs entrent en jeu dans la fabrication d’un vêtement : matière première, fabrication, teinture, conditions sociales, marketing, transport, recyclage…
S’il n’est pas possible, par exemple, de relocaliser la production de coton en France, il est toutefois possible d’agir sur de nombreux facteurs de la chaîne de production textile pour la rendre plus éthique et écologique.
Lorsque l’on parle de textile écolo, on pense aux vêtements, mais d’autres objets sont concernés, comme le linge de maison ou les textiles d’ameublement ou d’automobile. L‘industrie textile est un poids lourd pour l’économie et l’écologie. Ainsi en France, tous les ans, ce sont 600.000 tonnes de textiles qui sont mis sur le marché, soit 10 kg par habitant(1).
Autant de textiles qui ont nécessité des ressources naturelles pour être fabriquées, et qui doivent être recyclées en fin de vie.
L’impact d’un textile sur la santé et sur l’environnement
D’après l’Ademe, l’industrie de la mode est la troisième plus grosse consommatrice d’eau, après la culture de blé et de riz. Elle émet également tous les ans 1,2 milliard de gaz à effet de serre(2).
Les impacts sur l’environnement et sur la santé sont multiples, et interviennent à tous les niveaux de la chaîne de fabrication.
Au niveau de la culture ou de la production des fibres tout d’abord. Le coton est la fibre la plus utilisée au monde pour la production textile. C’est également l’une des cultures les plus gourmandes en eau. Un simple t-shirt en coton consomme en moyenne 25.000 litres d’eau pour sa production.
En outre, la culture du coton est très consommatrice d’engrais et de pesticides, contaminant ainsi les personnes qui le cultivent, les consommateurs qui portent les vêtements, ainsi que les sols et les eaux des pays producteurs. D’autres fibres sont issues de matières synthétiques, comme le polyester, issu du pétrole. Ces fibres sont également consommatrices de ressources non renouvelables.
Au niveau de la fabrication et de la distribution, les processus polluants sont multiples : teintures et coloration, ou ajouts de substances toxiques pour les textiles ignifugés par exemple (à l’épreuve du feu).
Le transport nécessaire pour acheminer la matière première au lieu de fabrication, puis au lieu de vente, comptent également de façon non négligeable dans le bilan carbone d’un textile. Un simple t-shirt parcourt souvent des dizaines de milliers de kilomètres avant de parvenir dans son placard.
Enfin, on n’oublie pas l’impact écologique du textile tout au long de sa vie : les lessives contribuent à la pollution des eaux, à travers l’utilisation de détergent et le rejet de microfibres par les vêtements. Puis arrive la fin de vie du textile : moins de 20 % d’entre eux sont récupérés, alors qu’il existe en France toute une filière de recyclage et de réemploi des vêtements et textiles usagés.
Le poids des teintures textiles
La teinture des textiles consomme énormément d’eau et de produits chimiques. L’eau utilisée chaque année dans le monde pour faire des teintures textiles représente de quoi remplir 1,6 millions de piscines olympiques.
Zoom sur Le Slip Français
Zoom sur Le Slip Français : une marque locale et écoresponsable
Naturellement hypoallergéniques et respirants le lin est un textile durable qui s’adapte très bien à la fabrication de sous-vêtements. La marque Le Slip Français l’a bien compris et propose une collection complète 100 % lin pour homme et pour femme au style brut et intemporel, mais surtout super confortable et local !
Lire page suivante : Textile : les substances à éviter
- https://www.ecologie.gouv.fr/textiles-usages
- https://multimedia.ademe.fr/infographies/infographie-mode-qqf/
- https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/02/Les-dessous-toxiques-de-la-mode_2012.pdf?_ga=2.216887253.2104952286.1619007240-1720649671.1619007240
- https://www.oxfamfrance.org/agir-oxfam/impact-de-la-mode-consequences-sociales-environnementales/
J’ai découvert une marque qui prone les produits de bonne qualité et respectueuse de l’environnement. C’est chaussette-chausson.com je ne sais pas ce que ça vaux mais les produits sont très jolis
Article plutôt intéressant, merci. En revanche, quel style rédactionnel rédhibitoire ! L’article est bourré de fautes de syntaxes ce qui le rend désagréable à lire !
Pour préciser l’un des commentaires : effectivement, pour les marques éthiques, les procédés plus responsables se traduisent par un prix plus élevé que dans les enseignes de Fast Fashion. La qualité se paye, certes, mais au delà c’est une réflexion plus globale à avoir sur nos modes de consommation. Ai-je réellement besoin de ce énième haut marinière alors que j’en possède déjà 3 dans la penderie ? Est-ce que je préfère acheter deux paires de bottines de qualité moyenne (et de fabrication souvent contestable) ou une seule paire plus solide et respectueuse des hommes et de l’environnement ?… Est-ce que je ne peux pas trouver tel article sur les sites de vente en seconde main ? A chacun de décider et d’essayer de consommer plus raisonnablement, à sa manière et selon ses moyens.
Bonsoir,
Je cherche du tissu style « polaire » pour faire des vêtements chauds à mes petits enfants et à leurs amis… j’ai de bonnes idées mais pas le tissu.
Un tissu stretch, doux et chaud écolo existe-t’il dans des couleurs qui plaisent aux enfants – filles – garçons.
Motifs bienvenus.
Françoise
le « tissu polaire » est fabriqué avec du plastique recyclé comme les bouteilles, il n’est pas du tout écolo ! A chaque lavage, il relâche des micro-particules de plastique dans l’eau, idem pour les matières synthétiques fabriquées à base de pétrole.
Bonjour,
Et si au lieu de vouloir faire moins mal, on cherchait à faire bien? Il ne s’agirait plus de réduire notre impact négatif mais plutot d’avoir un impact positif… Et faire des vetements non toxique, 100% recyclable ou biodégradable, avec des systèmes de production qui purifient l’air et l’eau, qui utilisent de l’énergie renouvelable et qui garantissent aussi une éthique juste et équitable. tout ca on sait le faire grace au cradle to cradle. Alors rendez nous visite c2ccommunity.org
Malheureusement le prix des articles est souvent rédhibitoire. Il faut chercher longtemps pour trouver des vêtements, et surtout des chaussures abordables
Mhmm… hypoallergéniques… petite rectif 😉
Bonjour,
Pourquoi ne pas rajouter á la liste des marques 100% écolo les entreprises allemandes suivantes: LIVING CRAFTS, LEELA COTTON, ENGEL… ou GRAND STEP SHOES ?
On peut trouver leurs produits en ligne sur leurs propres sites Internet ou sur quelques sites français comme Comptoir Biosud.
Leur gamme s’élargit tous les ans, y compris pour les adultes.
Très utile quand on cherche des vêtements hypollargéniques et qu’on vit en France 🙂
Bonne continuation !