L’arbre à vent, l’appellation est plutôt poétique. Mais savez-vous ce qui se cache derrière ? Zoom sur une jolie invention qui pourrait bientôt se fondre dans le décor de nos villes.
L’arbre à vent, c’est quoi ?
L’arbre à vent est un système éolien en forme d’arbre, dont les feuilles agissent comme des mini- éoliennes capables d’apporter puissance et autonomie. Il s’implante partout, aussi bien en ville qu’à la campagne.
Son principal avantage ? Celui de s’intégrer en toute harmonie dans son environnement.
L’arbre à vent : comment ça marche ?
L’arbre à vent a la forme d’un arbre stylisé, comportant un tronc, des branches et des feuilles. Ces dernières, mobiles, ont pour caractéristique de tourner autour de leur axe, appelé tige.
La production d’électricité est assurée par les feuilles tournantes qui agissent comme des mini-éoliennes capables d’entraîner en rotation un nombre défini de générateurs. Ces derniers sont logés au pied de chaque couple de feuilles.
La micro électricité ainsi générée est multipliée par le nombre de feuilles que possède un arbre. Ainsi, les générateurs produisent un courant alternatif qui est ensuite transformé en courant continu à l’aide d’un pont de diode.
Puis, ce dernier est injecté dans le réseau par un onduleur. Il existe 2 tailles d’arbres : 8m et 12m. Ils restent ainsi en dessous du seuil au-delà duquel il faut un permis de construire. Avec l’arbre à vent, une simple déclaration de travaux en mairie suffit.
L’arbre à vent : plusieurs objectifs en ligne de mire
L’ambition de l’entreprise française New Wind*, qui porte le concept d’arbre à vent a une ambition : celle de réconcilier nature et technologie ainsi qu’environnement et besoins énergétiques.
Pour cela, elle s’est fixé plusieurs objectifs :
Exploiter tous les types de vents : recueillir l’énergie des courants d’air, vents coulis, vortex et autres couloirs de vent.
Ces derniers sont capitaux dans les centres urbains ou péri-urbains. Un potentiel énergétique ignoré jusqu’à présent par les fabricants d’éoliennes car difficile à modéliser (trop fluctuant ou multidirectionnel) et parce que les turbines existantes sont mal adaptées à leur captation. Mais l’arbre à vent, qui possède des feuilles tournantes et 360° à disposition, peut exploiter tous les flux d’air qui le traversent.
Abaisser le seuil de démarrage : au lieu de 3 ou 4m/s des autres éoliennes, le réduire à 2m/s. Cela est rendu possible grâce aux turbines légères de l’arbre à vent et à ses petits aimants.
Réduire la maintenance : à partir d’une base, chacun peut composer l’arbre à vent de son choix pour arriver à la puissance qu’il désire. Et cela, en diminuant ou en augmentant le nombre de feuilles/turbines sur les branches, elles-mêmes amovibles.
Les feuilles sont clipsées, il est donc facile de changer une feuille sans que le reste de la production soit arrêtée ou altérée. Ceci permet d’assurer une longévité d’une dizaine d’années, contre 1 ou 2 ans de garantie chez les autres fabricants.
Rendre l’arbre beau et désirable : l’esthétique est un véritable enjeu. En effet, l’arbre doit être aussi élégant que discret, et aussi silencieux pour qu’il puisse se faire une place ! Car pour New Wind, il est nécessaire de recréer un lien de sympathie entre le consommateur et son moyen de production électrique.
Côtes-d’Armor. un arbre à vent fabriqué en Bretagne par Letelegramme
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Et au niveau des différents rendements?
Si cela à été pensé comme le photovoltaïque que l’on pose sur le sol qui a clairement une empreinte carbone supérieur à ceux posés sur les toitures et une couverture solaire inférieure à ces derniers???
apoline jtm
OUI DE MEME
apoline la bombe daesh