« Vous êtes-vous jamais demandé si l’argent que vous dépensez finit par financer des causes auxquelles vous êtes opposées ? », c’est la question posée sur le site de l’application pour smartphone Buycott. En quoi consiste-t-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? On fait le point pour vous.
Buycott : faire les courses en adéquation avec vos valeurs
Ivan Prado, fondateur de Buycott, a créé cette application dans un but : aider les consommateurs à faire leurs courses en fonction de leur éthique. Et cela, en boycottant des produits ou des campagnes issus de sociétés agroalimentaires ayant des pratiques peu élogieuses.
Pour cela, l’application, conçue pour les systèmes IOS et Android, répertorie les pratiques des sociétés agroalimentaires pour que les acheteurs puissent organiser leurs dépenses par rapport à leurs principes.
Ivan Prado souligne « j’ai eu l’idée il y a 3 ou 4 ans en voyant un de mes amis qui essayait de boycotter une émission de télévision en essayant de mémoriser une liste de tous les annonceurs pour ce programme. Au début, j’étais l’unique personne à travailler sur la création de l’application. Depuis, une petite équipe s’est formée ».
Buycott : comment l’application fonctionne-t-elle ?
Tout d’abord, il faut créer un compte utilisateur via une adresse email ou un compte Facebook.
L’inscription, gratuite, se fait rapidement et la prise en main de l’application est simple. Une fois connecté, le client choisit des « campagnes » auxquelles il souhaite adhérer, disponibles sous différentes catégories.
Parmi elles, la cause animale, la justice, les droits civils, l’environnement, les droits humains et plus particulièrement la cause des femmes, l’éducation, la santé etc.
Exemple : le client peut sélectionner « Long Live Palestine boycott Israël » ou encore « Avoid israeli settlement product », s’il souhaite boycotter des produits issus d’Israël et de ses colonies illégales.
Dès lors, il a accès à la fonction scanner.
Parmi les grandes causes, la protection de l’environnement ou des animaux, mais aussi le soutien à la neutralité d’Internet. L’exemple le plus parlant est la campagne « No-OGM » qui ne cesse de croître.
Buycott : le pouvoir est au bout du scanner
En pratique, comment agir ? Il suffit au client de scanner, via un smartphone, le code-barres du produit qu’il souhaite acheter.
En faisant cela, il obtient des informations sur les campagnes menées par l’entreprise, sur ses valeurs et ses engagements. Sur la base de cette connaissance, à lui de choisir s’il souhaite ou non procéder à l’achat d’un produit de manière éthique et écoresponsable.
Des campagnes telles que le boycott Coca-Cola, Nestlé, OGM, huile de palme etc. sont disponibles. Sur le tableau de bord de l’application, vous pouvez vous informer sur les nouvelles campagnes et voir celles auxquelles vous avez adhéré.
La société de consommation a donné un sacré pouvoir au consommateur celui de ne pas acheter les produits s’il ne le veut pas !!l’information nous y avons de plus en plus accès alors pourquoi ne pas utiliser les nouvelles technologies de façon plus responsable.
Je pense comme les colibris que si chacun fait sa part sans trop se soucier des problemes inherents a la situation, la masse d’energie degagee par tous ces travailleurs de l’ombre finira par agir. C’est mathematique
Cela ne risque-t-il pas de rallonger le temps passé dans les magasins ???
Un boycott plus simple serait que nous redevenions auto-suffisant en réapprenant à cultiver ce que nous pouvons et à consommer des produits locaux…
Car la mondialisation et ses maux dont nous souffrons actuellement (flux des marchandises, pollution, chômage…) c’est nous qui la créons.
oui et pour commencer faire des applis en FRANCAIS!!!!!!!!!
oui, mais il faut avoir un smartphone, produit qui devrait être lui-même boycotté … LOL
Ou comment lutter contre le mal en l’utilisant ! (Saint Augustin)
oui m
que diriez-vous une journée boycott total : pas de TV – de téléphone – pas de sortie en magasins – juste rester chez soi, faire le mort, en signe de protestation –
Beau rêveur
Bonjour
Très intéressant
Un test serait de le faire sur le bio, pour voir la vraie origine des produits, encourager les vertueux (Biocoop ? ) et y voir clair sur d’autres (Natureo ?). Chez le Monoprix du centre de ma ville je vois beaucoup de produits bio venant de très loin sous blister, que je m’empresse de boycotter. Idem chez Carrefour, Auchan, le moins mauvais étant SuperU, du moins chez moi.
Une forme de contre-pouvoir intéressante et à adapter au marché français.
Quitte à scanner des articles, autant que ce soit utile.