Situé en Angleterre, à Brighton, Silo est le premier restaurant « zéro déchet » à ouvrir ses portes en Europe. Eco-conception, recyclage, compostage, cuisine locale font partie des maîtres-mots de son chef, Douglas McMaster. Voyage au coeur d’un restaurant unique, où qualité et plaisir riment avec écologie et développement durable.
Silo : un restaurant « zéro déchet » unique en Europe
Silo a ouvert ses portes le 6 octobre dernier. Sa particularité ? Etre siglé de l’appellation « zéro déchet ».
En effet, si certains chefs limitent déjà le gaspillage alimentaire au sein de leur établissement, le jeune cuisinier britannique Douglas McMaster passe à la vitesse supérieure en proposant un restaurant sans déchet.
Il reprend ainsi à la lettre le slogan concocté en 2009 par l’agence britannique de prévention des déchets Wrap, à savoir « Love food hate waste » (comprenez « j’adore manger, je déteste jeter »).
Fort d’une formule anti-gaspi testée lorsqu’il faisait ses armes à Sidney et à Melbourne, le jeune chef entend révolutionner la gestion des déchets en restauration.
Silo : un système bien pensé
Le restaurant Silo s’est fixé un objectif : celui de ne produire aucun déchet. Mais pas seulement, il met également un point d’honneur à ne se servir exclusivement que de produits locaux et de saison.
Car pour Douglas McMaster, le secret du « zéro déchet » tient principalement à l’approvisionnement. « Réduire de 95 % les déchets produits par un restaurant est une chose étonnement simple. Il faut avant tout cibler les aliments à la source et ne choisir que des producteurs locaux travaillant selon nos principes », affirme-t-il.
Et pour compléter cette « recette miracle », il faut également du matériel et de la vaisselle entièrement réutilisables ainsi qu’un énorme composteur. En effet, le restaurant est équipé d’une machine capable de transformer 640 kg de matières organiques en 24h (pour un coût d’investissement de 27 000 euros).
Merci merci de faire connitre les justes innovations pour l’humanité, c’est un maigre début mais c’est par là qu’il faut passer, c’est par ce que chacun fera que la conscience collective grandira.