Les laboratoires américaines renoncent à utiliser des chimpanzés dans le cadre de la recherche gouvernementale. Cela ne signe pourtant pas l’abandon du test sur les animaux.
Le chimpanzé ne subira plus de test sur les animaux
L’Institut national de la santé (NIH) des Etats-Unis a annoncé que les chimpanzés ne serviront plus à la recherche gouvernementale. Les associations militent depuis des années pour que ces animaux, parmi les plus proches de l’Homme avec 98 % de gènes communs, ne soient plus concernés par la recherche biomédicale. L’agence de santé avait annoncé il y a deux ans un pas en la matière, jusque là pas encore appliqué.
Depuis 2013, aucune nouvelle demande de recherche à partir de chimpanzés n’avait été approuvée mais 50 chimpanzés étaient encore captifs. Le NIH a annoncé que ces animaux seront libérés dans le sanctuaire fédéral de Keithville, en Louisiane.
Un statut d’animal en danger
Le Service de la pêche et de la vie sauvage américain avait décrété en 2014 que le chimpanzé en captivité faisait partie des espèces menacées. Les chercheurs avaient donc besoin d’autorisations supplémentaires pour mener des expérimentations sur ces animaux, si celles-ci pouvaient conduire les singes à êtres blessés.
Cela avait constitué un facteur bloquant pour les chercheurs, poussant le NIH à revoir la position officielle des Etats-Unis vis à vis des singes dans la recherche biomédicale.
Le test sur les animaux reste la norme
Malgré les protestations de personnalités du monde de la recherche, d’une bonne partie de la communauté scientifique, le test sur les animaux reste le mode privilégié pour la recherche biomédicale, quitte à blesser les animaux. Le NIH a d’ailleurs indiqué qu’il continuerait d’utiliser « d’autres primates ‘non-humains’ » pour ses recherches.
Illustration bannière : Visage de chimpanzé © apple2499 Shutterstock
Papa ? 😮