En 2015, plus de 500.000 réfugiés sont arrivés en Europe via l’île de Lesbos, en Grèce, qui est devenue le principal point d’accès à l’Union européenne et aussi, le point de focalisation d’une crise humanitaire sans précédent. Des milliers de personnes se retrouvent tous les jours sur les côtes européennes, fuyant la guerre à la recherche d’un foyer.
Cette catastrophe humanitaire va de pair avec une autre catastrophe environnementale : les décombres des bateaux gonflables et les gilets de sauvetage abandonnés par les réfugiés représentent des tonnes de plastiques s’accumulent sur les côtes. Et l’île de Lesbos est encore et toujours en première ligne de cette crise !
Le collectif de dessinateurs Embassy for the Displaced a proposé une solution originale à ces deux crises. Le projet NoBorders Backpacks a la vocation principale d’aider les réfugiés dans leur voyage, mais aussi de donner une seconde vie aux bateaux gonflables.
Les NoBorder BackPacks : humanitaire et écologique
Ces sac à dos sans frontières sont 100 % recyclés, car les matériaux nécessaires à leur fabrication est récupéré : le caoutchouc sur les restes des canots de sauvetage, les sangles, pinces et coussinets pour les épaules, sur les gilets de sauvetage retrouvés dans la nature.
Embassy for the Displaced estime qu’ avec les seuls débris abandonnés sur les côtes de Lesbos, ils pourraient fournir suffisamment de sacs à dos pour les 1.000 personnes qui arrivent sur l’île chaque jour.
Cette initiative pourrait donc contribuer grandement à réduire l’impact environnemental des plastiques dans la mer. Rien que sur l’île de Lesbos, ce sont 30.000 m3 de déchets plastiques qui se sont accumulés du fait des bateaux gonflables et des gilets de sauvetage. Grâce à Embassy for the Displaced, ces débris sont voués à être transformés en sacs durables, imperméables et très résistants, qui accompagneront les réfugiés dans leur pénible voyage.
Selon le collectif créateur, l’objectif est aussi de redonner de la dignité à ces personnes ; elles auront un objet de qualité qui leur permettra d’emporter avec eux des équipements de survie de base, un petit coup de pouce pour leur recherche d’un nouveau foyer.
Le sac à dos a une capacité maximale de 60 litres, ce qui permet de transporter des vêtements, plusieurs couvertures et un sac de couchage. En plus, chaque sac serait fourni avec quelques produits de base tels qu’une couverture de survie.
Le processus de fabrication est très simple et pourrait être pris en charge par les bénévoles du camps de réfugiés de Pipka, sur l’île de Lesbos. Mais, il leur faut des machines à coudre assez coûteuses et l ‘association a besoin de fonds pour acheter tous les matériaux supplémentaires nécessaires (fil, cordons élastiques, etc).
Le projet doit supporter aussi les frais de transport et garantir une petite rémunération aux bénévoles qui recyclent les matériaux et fabriquent les sacs. D’où un appel aux dons.
Soutenez le projet : achetez un sac ou une machine à coudre pour aider les réfugiés
Embassy for the Displaced a récemment lancé une campagne de crowdfunding. Ceci permet d’acheter des sac à dos ou des machines à coudre de façon symbolique, en donnant le montant d’argent correspondant à son coût.
3.850 euros ont déjà été recueillis, mais l’organisation a besoin de 12.000 livres (15.402 euros) pour garantir la faisabilité du projet.
Participez à la campagne de collecte de Embassy for the Displaced en cliquant sur ce lien !
Les premières 10.000 livres (12.836 euros) serviront à payer trois machines à coudre industrielles et le peu de matériel qui ne peut pas être obtenu à partir des canots et des gilets de sauvetage. Embassy for the Displaced veut également investir une partie de l’argent dans un laboratoire de recherche, afin de continuer à faire des prototypes et à créer des nouveaux projets.
Selon le collectif Embassy for the Displaced, 10 livres suffiraient pour tout le processus de fabrication d’un sac à dos. Mais l’organisation assure qu’au fur et à mesure que la production augmentera, les coûts baisseront jusqu’à atteindre environ 2 livres sterling par pièce.
Le projet des sacs à dos à partir de plastiques tirés des bateaux de sauvetage me parait intéressant et je voulais participer mais l’Angleterre n’a pas voulu participer à l’euro et le seul fait de verser en livres sterling à partir de l’euro entraîne des frais bancaires… Je ne veux pas enrichir les banques. Désolée…
Oui, c’est dommage, vous avez raison… mais j’espère que vous ayez trouvé la lecture intéressante! Merci pour votre commentaire!
Ma povresita Lucia García Botana tu y crois encore à cette excuse bidon du »pauvre migrant qui fuit la guerre » ?? Ils ont tellement de courage qu’ils en ont même laissés leurs femmes dans leur pays en guerre !!! Tu te fais rouler dans la farine à écouter tant de belles paroles de « tiers-mondiste » ils sont venus foutre le chaos ici en Europe, tu trouve normal qu’ils touchent de l’argent de l’État alors que les SDF de France ne perçoivent pas un centimes et crèvent de froid ???? Ha !! pour eux on leur a trouvés des logements, chauffés et de la bouffe tous les jours. Ici, les français peuvent crever !! Va te promener avec ta levée de fonds pour cette Assos, ils ont qu’à donner des sacs aussi pour nos SDF après on verra. Tu verras si tu en pense toujours du bien, lorsque ça va commencer à péter à droite à gauche à cause des attentats. On verra si tu les aime autant. T’as vraiment rien compris, c’est une foutue guerre qui commence, mais sur le sol français cette fois !!!
Evidemment les gens d’un champ de réfugiés à Lesbos ne vont pas faire des sacs pour des SDF de votre ville ; au lieu de critiquer son altruisme, on pourra apprendre de son exemple et faire quelque chose pour aider les marginalisés autour de nous.
Je pense qu’on ne peut pas « prévoir » le futur, mais ce qu’on voit maintenant ce qu’il y a de terroristes qui ont été élevés en France et de plus en plus d’européens qui se radicalisent et qui tentent d’aller en Syrie. C’est trop facile de dire que la faute c’est à ceux qui fuitent la guerre.