Trois milliards d’euros : tel est le coût en termes monétaires que subirait la France si toutes les abeilles disparaissaient de notre territoire. Et il ne s’agit pas d’un scénario de film d’horreur : les abeilles sont une espèce gravement menacée. D’un taux d’extinction de 5 % de leurs populations par an il y a une vingtaine d’années, nous sommes passés à 30 % en moyenne aujourd’hui, d’après l’Union nationale des apiculteurs de France.
Les produits phytosanitaires en cause dans la disparition des abeilles
Le chiffre de trois milliards d’euros, avancé par le Ministère de l’Environnement, repose sur des données de 2010 et correspond à la valeur monétaire du « service de pollinisation » rendu par ces insectes. En effet, bien qu’on considère la pollinisation des fruits et légumes comme allant de soi, derrière ce phénomène, il y a bien les abeilles. Mais à cause de l’utilisation dans l’agriculture de divers produits phytosanitaires (insecticides, pesticides, herbicides, fongicides), les abeilles tombent malades et meurent. 300.000 ruches disparaissent chaque année en France, d’après l’Union nationale de l’apiculture française.
Une petite lueur d’espoir existe puisqu’un traitement contre les insecticides découvert récemment pourrait enfin leur venir en aide
L’impact de la disparition des abeilles ne serait pas homogène à travers la France : comme différentes régions sèment des cultures différentes, de fortes disparités existent. Ainsi, dans un département comme le Cantal, le Ministère de l’Environnement évalue le « service de pollinisation » à seulement 100.000 euros de valeur marchande, alors que dans le Lot-et-Garonne, où de grandes quantités de fruits et légumes sont cultivées, il est chiffré à 222 millions d’euros. Toutes régions confondues, l’apport de la pollinisation représente une moyenne de 8,6 % de la valeur marchande des fruits et légumes.
De l’aide, mais trop peu et trop tard
Mais il serait faux de dire que rien n’est fait pour empêcher la catastrophe. La loi pour la reconquête de la biodiversité, votée le 20 juillet 2016, prévoit d’interdire l’utilisation des pesticides tueurs d’abeilles sur l’ensemble des terres agricoles. Mais des dérogations sont possibles jusqu’en 2020 !
De plus, difficile de ne pas admettre que le mal est déjà fait : l’utilisation des cinq principaux pesticides tueurs d’abeilles (acétamipride, clothianidine, thiaméthoxame, imidaclopride et thiaclopride) est passée de 387 tonnes à 508 tonnes entre 2013 et 2014.
Au niveau mondial, l’impact de l’extinction des abeilles serait de 150 milliards d’euros. Cela équivaut à 10 % de la valeur de la production agricole destinée à l’alimentation humaine.
A lire absolument
Le problème est plus insidieux : j’ai lu l’article d’une créatrice de bougie bio qui explique que la cire qui se trouve dans les ruches stocke les polluants. Comme les apiculteurs réutilisent cette cire tous les ans, la quantité de polluants augmente….et les abeilles meurent.
Une des solutions est d’utiliser une cire « saine » pour que les ruches et les abeilles retrouvent un environnement correct.
Et la connerie humaine elle est évaluée à combien d’euros ? Si elle était à vendre on ferait des affaires C’est comme s’ Il y avait le feu mais on éteindra l’incendie la semaine suivante Voila la situation concernant les Abeilles Triste Monde !!