La vignette Crit’Air, qui devient obligatoire à partir du 1er juillet, vise à améliorer la qualité de l’air les jours de pics de pollution. Son fonctionnement change d’une municipalité à l’autre.
La vignette Crit’Air ou une amende ?
À partir du 1er juillet, les véhicules qui ne présenteront pas leur vignette Crit’Air collée sur leur pare-brise seront pénalisés d’une amende de 68 euros (minorée : 45 euros ; majorée : 180 euros) en cas de contrôle. Le décret a été inscrit le 5 mai au Journal Officiel. Il reste donc quelques semaines pour se mettre à jour.
Cette vignette écologique est rendue obligatoire dans les Zones à circulation restreinte (ZCR), c’est-à-dire Paris, Lyon et Grenoble. Lille et Strasbourg s’en doteront bientôt. Elle permet de classer les voitures en fonction de la pollution qu’elles émettent et autorise les moins polluants à circuler les jours de pic de pollution.
Les véhicules les plus anciens restent au garage
La vignette ne concerne « que » les véhicules mis en circulation depuis 2001. Les voitures et motos respectivement immatriculées avant le 1er janvier 1997 et avant le 31 mai 2000 (hors véhicules de collection) resteront au garage et ne sont plus autorisées à circuler dans les ZCR du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures, même hors pic de pollution.
La mesure, parfois critiquée par sa complexité et son manque de cohérence d’une ville à l’autre, vise à améliorer la qualité de l’air en période de forte pollution. Pour éviter de payer une amende, rendez-vous sur le site www.certificat-air.gouv.fr pour acheter votre macaron selon le classement de votre véhicule. Elle coûte 4,18 euros, frais de port inclus.
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