La France doit progresser dans plusieurs domaines. Mais en ce qui concerne la prise en charge de la cardiopathie ischémique et les insuffisances rénales, elle atteint la troisième place du classement.
La France, bien classée pour soigner certaines maladies
Dans ce classement révélé la semaine dernière par la revue médicale britannique The Lancet, La France obtient 88 points sur 100. Sur le podium, la principauté d’Andorre (95), l’Islande (94) et la Suisse avec 92 points. Treize des quinze premiers pays se situent en Europe de l’Ouest. Les États-Unis arrivent loin derrière, en 32ème position, avec 81 points.
Comment noter et comparer des systèmes de santé si différents d’un pays à l’autre ? L’étude s’est attachée à établir son classement en fonction des taux de mortalité de 32 maladies pour lesquelles les décès peuvent être évités à condition d’une prise en charge rapide et efficace comme pour le diabète, les cancers, les maladies cardiaques et respiratoires.
Cardiopathie ischémique et insuffisance rénale, fleurons de la médecine française
En France, en 2015, le budget santé atteignait 3.058 euros par habitant. Deux traitements pour des maladies permettent à la France d’atteindre les premières places du classement. L’Hexagone brigue la troisième place derrière le Danemark et le Japon, pour la prise en charge de la cardiopathie ischémique.
Bon score aussi pour les insuffisances rénales, où notre pays arrive en huitième position avec 17 points de plus que la moyenne des trente meilleurs pays. En revanche, l’épilepsie (39e place) et les effets indésirables de certains médicaments (52e place) font tomber la France plus bas que la moyenne des trente meilleurs pays.
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Il est malheureusement quasi impossible d’être soigner pour une maladie neurologique en France (pas seulement l’épilepsie).