L’OMS a publié hier son nouveau rapport sur le tabac : résultat, en 2016, des chiffres stables depuis 2010 : un peu plus d’un tiers des Français fume régulièrement (34,5 %). Avec toutefois une hausse chez les populations les plus défavorisées.
Une consommation de tabac stable, en hausse chez les plus défavorisés
Cette vaste enquête menée par l’OMS en 2016 auprès de 15.000 Français, montre que l’addiction au tabac se porte bien chez les Français. Des chiffres stables depuis 2010 malgré les campagnes anti-tabac régulières.
En outre, une consommation « nettement plus élevée que dans les pays voisins : l’Allemagne compte environ un quart de fumeurs, comme l’Espagne, la Belgique et les Pays-Bas ; l’Italie et la Grande-Bretagne en comptent environ un cinquième. »
Les pauvres plus touchés par l’addiction au tabac
Les inégalités se retrouvent aussi dans la consommation de nicotine : les non-diplômés sont plus touchés (de 34 % en 2010 à 39 % en 2016), alors qu’elle est en baisse chez les personnes qui ont au moins le baccalauréat (de 23 à 21 %). Les proportions sont les mêmes en fonction des revenus. Les chômeurs sont également plus touchés, puisque la moitié d’entre eux fume.
Une bonne nouvelle cependant : le taux de fumeurs diminue chez les jeunes. Il passe de 30 à 25 % chez les femmes de 15-24 ans, et de 48 à 41 % chez les hommes de 25-34 ans. Un « résultat encourageant pour l’avenir », selon les auteurs de l’étude.
L’OMS rappelle toutefois que le tabac tue plus de 7 millions de personnes dans le monde, contre seulement 4 millions dans les années 2000.
Illustration bannière : un homme qui fume ©UldisZile
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Les fumeurs en ont assez de vos discours politiquement corrects et de vos indignations de curés laïques. L’hystérie anti-fumeurs est elle-même une maladie de la néo-démocratie, cette prétention des bonnes âmes de se mêler de la vie des autres pour leur bien. Ras-le-bol ! Mêlez vous de vos oignons et laissez-nous gérer nos vies comme nous l’entendons. Et ne nous sortez pas les mensonges habituels sur le coût du tabac pour la sécurité sociale et autres niaiseries. Un fumeur qui meurt prématurément, c’est tout bénéfice pour la société : 20 ans de prestations maladie économisées et zéro retraite à payer. Foutez-nous la paix !
Enfermé dans une tombe, on ne peut pas lever le couvercle.