Si vous allez en baie de Saint-Brieuc ces jours-ci, vous verrez peut-être un nouveau type de volatile voguant au-dessus des eaux aux côtés des cormorans et des goélands : il s’agit de drones, lâchés dans la nature par les ministères de la Transition écologique, de l’Agriculture (en charge de la Pêche) et des Transports dans le but de détecter d’éventuels actes de pêche illégale. C’est une première pour la France, initiée il y a quelques jours.
L’avantage ? Remplacer les avions utilisés aujourd’hui à cet effet, coûteux et donc forcément moins nombreux, par une technologie déployable rapidement.
Contrôle de la protection de la ressource halieutique et de l’environnement marin
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, a déclaré à l’occasion du lancement de cette initiative : « Cette nouvelle technologie, grâce à son déploiement rapide sur les zones à surveiller est un atout pour améliorer la connaissance des activités de pêche et assurer un ciblage affiné des navires présentant des risques. Elle participera à la lutte contre la pêche illégale, notamment dans les eaux de nos territoires d’outre-mer ». Il est en effet prévu que l’expérimentation soit prochainement étendue à la Guyane.
Savez-vous combien il se vend de drones chaque seconde en France ?
Selon le communiqué des ministères, « deux vols de 4 heures ont permis de tester un drone de 25 kg, mesurant 4,2 m d’envergure pour 1,5 m de longueur, à une distance de près de 20 km de la côte ». Les ministères jugent l’expérimentation « très positive » mais ne disent pas si des actes de pêche illégale ont été détectées lors de ces premières sorties.
L’expérimentation se poursuivra en 2018 avant d’être étendue à d’autres zones.
Illustration bannière : Drone en mer © Alexander Kolomietz
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Il est parfait ce drone, c’est l’un des meilleurs