Scandales alimentaires, émissions de télévision sur les contrôles dans les établissements de restauration insalubres, dénonciation sur les réseaux sociaux des effets d’aliments malsains sur notre santé… Les Français n’ont plus confiance en leur alimentation quotidienne.
Plus on est jeune, moins on a confiance en son alimentation
Toutes catégories d’âge confondues, le niveau de confiance dans l’alimentation est le plus faible chez les femmes : 23 % d’entre elles seulement font confiance aux produits alimentaires qu’elles achètent. Les hommes, quant à eux, sont 34 % à avoir confiance, apprend-t-on d’un sondage réalisé par Keedn.
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Plus on est jeune, plus le niveau de confiance semble baisser : seuls 18 % des 25-34 ans déclarent avoir confiance, contre 38 % des plus de 55 ans. Ces chiffres peuvent s’expliquer par une plus grande prise de conscience au sujet de l’alimentation saine chez les jeunes, les habitudes alimentaires des plus de 55 ans s’étant formées à une époque où la réglementation et les contrôles des denrées alimentaires étaient moins stricts.
Mais ces chiffres peuvent également vouloir dire que les plus de 55 ans privilégient les produits sains en lesquels ils ont confiance, tandis que la génération de leurs enfants se permet de manger moins sainement tout en ayant conscience que ces produits ne sont pas forcément bons pour eux.
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Plus on est jeune, plus on est ouvert aux nouvelles pratiques alimentaires
Les marques peuvent quant à elles tirer une conclusion sans équivoque : le consommateur est devenu conscient de ce qu’il mange. Pour le séduire, il faut assurer une provenance sûre des produits et faire preuve d’honnêteté et de rigueur dans leur transformation. Vigilant sur les effets de son alimentation sur sa santé, le consommateur peut très bien décider de voter avec son porte-monnaie.
Parmi les autres enseignements du sondage Keedn, on apprend que les pratiques alimentaires nouvelles ne font pas l’unanimité dans la société française. Et là encore, tout est affaire d’âge : 42 % des jeunes sont favorables au véganisme, alors même que seuls 25 % des plus de 55 ans déclarent partager un engouement pour cette tendance alimentaire. Ce sont également les seniors qui se sentent les moins préparés à goûter aux aliments à base de farine d’insectes.
En lorsqu’on évoque la préparation des plats à domicile, 89 % des hommes déclarent partager les tâches domestiques (y compris la préparation des repas) avec leurs femmes. Les femmes, quant à elles, ne sont que 78 % à déclarer que la partage des tâches est une réalité dans leur famille.
Illustration bannière : Femme sans appétit – © Africa Studio
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