L’objectif de rénovation en termes de nombre de logements ne change pas : tout comme les années précédentes, 500.000 appartements et maisons devraient en bénéficier sur la période 2018-2023.
Plan de rénovation énergétique : des chiffres ambitieux, mais peu de nouveautés
Le gouvernement reparle à nouveau de la rénovation énergétique et affiche de nouvelles ambitions à travers un plan programmé pour durer jusqu’en 2023. Durant les cinq prochaines années, 500.000 logements par an devraient faire l’objet de travaux d’isolation. Parmi ces 500.000 logements, 100.000 concernent le parc HLM, des habitations à loyer modéré censées être rénovées sur les fonds propres des bailleurs sociaux.
Les particuliers propriétaires devraient quant à eux se rabattre sur les dispositifs existants, tels que le crédit d’impôt, l’éco-prêt à taux zéro (ECO-PTZ) ou encore les certificats d’économie d’énergie. 35.000 ménages aux revenus modestes et ne pouvant pas emprunter auprès des banques devraient profiter chaque année de prêts spéciaux octroyés par l’État.
Tout en affichant ces objectifs ambitieux, Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique, a annoncé que l’État agira pour sa part sur son propre parc immobilier, afin de « faire des bâtiments publics des bâtiments exemplaires ». 25 % d’entre eux devraient être rénovés dans les cinq prochaines années. Il faut savoir que les bâtiments résidentiels et tertiaires représentent 45 % de la consommation française en énergie, la rénovation énergétique s’inscrit donc pleinement dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Plan de rénovation énergétique : pour les associations et entreprises, le compte n’y est pas
Les associations n’ont cependant pas trouvé les mesures annoncées à leur goût. Pour Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre, « le plan est très insuffisant au regard de la situation de précarité énergétique que vivent de nombreux ménages ». « Nous n’y voyons pas d’engagement politique fort, ni la mise en synergie des moyens indispensables à la rénovation énergétique des logements », a-t-il déclaré.
Il fait également remarquer que même si des moyens sont pérennisés notamment pour le programme « Habiter Mieux », le nouveau plan ne prévoit en réalité aucun financement supplémentaire d’envergure. Quant à l’audit gratuit, promis pendant la campagne électorale pour permettre d’engager un parcours de rénovation, il a simplement disparu, pour des motifs de coûts jugés excessifs.
Pour Frédéric Utzmann, président d’EFFY, les principales victimes des « passeoires thermiques » sont les locataires. Il déplore l’absence de critère d’indicateur énergétique clair et mesurable autorisant la location d’un logement. « Le gouvernement doit indiquer clairement à quel moment on ne pourra plus en France louer ce type de logement », estime-t-il.
Illustration bannière : Les travaux de rénovation – © Zivica Kerkez
A lire absolument
Encore des paroles de hulot pour ne rien dire, en fait que du vent comme d’habitude, de plus on a pas fini d’être importuné par des appels téléphoniques pour nous arnaquer un peu plus avec des entreprises d’isolation qui ne cherchent que faire des affaires, notre ministre hulot ferait mieux de s’occuper d’éradiquer certains produits phytosanitaire comme les néonicotinoïdes tueur d’abeilles, la décharge sauvage de Carrière sous Poissy etc………… ce serait plus utile que de vouloir pour exemple entre remettre des ours supplémentaires dans les Pyrénées, nous avons vraiment un ministre pot de fleurs.