Le 29 août 2018, Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, a présenté sa nouvelle feuille de route pour améliorer le bien-être animal en France. Les associations de défense des animaux semblent sceptiques.
Améliorer le bien-être animal au sein des élevages français
L’annonce de Stéphane Travert à propos du bien-être animal semble arriver à point nommé, juste après l’annonce de la démission de Nicolas Hulot, jusqu’à présent ministre de l’Environnement et de la Transition écologique. Les mesures promises par le ministre de l’Agriculture sont-elles calculées uniquement pour calmer la grogne des mécontents ?
Le 29 août 2018, lors d’une visite dans l’Allier, Stéphane Travert a expliqué vouloir améliorer le bien-être animal dans les élevages français. Plusieurs mesures sont donc prévues par cette feuille de route parmi lesquelles la fin, d’ici 2024, du broyage des poussins mâles encore vivants pour ne garder que les futures poules pondeuses.
Pour remplacer cette pratique, le ministre a indiqué que le gouvernement avait « engagé 4,3 millions d’euros avec une entreprise pour un dispositif qui permettra de faire du ‘sexage’ (tri) à l’intérieur de l’oeuf pour éliminer les poussins mâles, avant leur éclosion ».
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La fin de la castration des porcs
Le ministre de l’Agriculture a également précisé qu’il souhaitait réduire de 50 % la proportion d’oeufs de poules élevées en cage, mettre fin à la castration des porcs et augmenter la part de viande produite en label rouge. Parmi les autres promesses, des travaux de recherche pour aider les éleveurs à améliorer leurs pratiques et la création d’un centre de référence sur le bien-être animal piloté par l’Inra.
Problème, les associations qui voient ces mesures comme un pur coup de communication, expliquent que ce centre a été initié par le gouvernement de François Hollande et mis en place fin 2017. Elles rappellent aussi que Stéphane Travert a voté contre toutes les mesures de protection des animaux du projet de loi Agriculture voté au printemps.
Stratégie ou revirement ? Difficile de comprendre les vraies intentions du ministre.
Illustration bannière : Stéphane Travert – Capture d’écran Youtuvbe
A lire absolument
ça ne m’étonne pas (fin de votre article) cet individu m’est toujours apparu, et s’est comporté, comme un parfait faux-cul (un homme politique en somme !!!)
Ceci n’est qu’un effet d’annonce qui suit ses propos comme quoi il était très bien avec Nicolas Hulot !
N’importe quoi, un bon menteur, un bon politique au services des lobbys de la chimie et de la FNSEA !
Exact. C’est assez malhonnete de ma part, mais il est tentant de penser qu’avec un nom pareil et au vu de ce (ces) gouvernement, on peut s’attendre à un coup tordu.