À Grenoble, les cantines de la ville servent déja 50 % de produits bios ou locaux, en avance de quatre ans sur la loi votée en début d’année par le parlement. Elles ont reçu le prix de la « cantine rebelle » décerné par une association.
Grenoble : « prix de la cantine rebelle »
En fait de bon point, c’est même la « palme d’or du prix de la cantine rebelle« décernée par l’association « Un plus bio », qui a été attribuée aux cantines de la ville de Grenoble.
Un restaurant scolaire ©wavebreakmedia
À Grenoble, en effet, les cantines municipales parviennent à accomplir la prouesse de servir plus de 50 % de bio, ou de produits d’origine locale, aux enfants ! Par ailleurs, une fois par semaine au minimum, il est proposé un repas végétarien aux enfants.
Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle (EELV), s’est félicité dans une vidéo postée sur Twitter (ci-dessous) de la distinction, tout en ajoutant qu’il était déterminé à ce que ses « cantines rebelles » deviennent des cantines normales.
100 % de produits bios ou locaux à terme
L’objectif affiché par la municipalité, et revendiqué lors des dernières élections municipales en 2014, est d’atteindre les 100 % de produits alimentaires d’origine bio ou locale dans les cantines de la ville.
?✌ ? ? Pour vos enfants, #Grenoble reçoit la « Palme d’Or » des cantines #bio, locales et justes ! Merci à @UnPlusBio et bravo à @Salima_DJIDEL ! Ici +50 % bio/local, 1 à 2 repas végé/semaine. Grâce à tarif solidaire, 1 enfant sur 5 déjeune pour moins de 70 centimes. ON ACCÉLÈRE ! pic.twitter.com/SZG0NJ5LBq
— Éric Piolle (@EricPiolle) 8 novembre 2018
Une loi adoptée en début d’année contraint les cantines scolaires à atteindre le seuil de 50 % de produits bios à l’horizon 2022, mais aussi de mettre en place des politiques de lutte active contre le gaspillage alimentaire.
D’après l’association « Un Plus Bio », même si le bio coûte 20 % plus cher que le conventionnel, il est possible d’augmenter la part de bio à la cantine, notamment en agissant sur les quantités d’aliments servis aux enfants, toujours en excédent.
Illustration bannière : Une jeune fille à la cantine – © Monkey Business Images
A lire absolument
SUPER ! Pour les cantines en tout cas ! Et a quand des repas justes décents à l’hôpital de Grenoble, et mieux encore un peu, non beaucoup plus de personnels COMPÉTENTS !