Dans de nombreux foyers, la coquille Saint-Jacques est un élément indispensable pour un réveillon réussi. Malheureusement, la pollution marine ne l’épargne pas.
Des nanoparticules de plastique retrouvées dans les coquilles Saint-Jacques
Les traces de plastique retrouvées dans les coquilles Saint-Jacques ne font pas figure d’exception. Une étude, menée par les chercheurs de l’université de Plymouth (Royaume-Uni) (1), a permis de reproduire dans les conditions du réel, la concentration de particules de plastique présentes dans l’océan pour mieux comprendre dans comment ces coquillages les assimilaient.
Les résultats permettent, une fois de plus, de réaliser l’impact de la pollution plastique sur la vie marine : après à peine six heures d’exposition à ces particules, les scientifiques expliquent avoir retrouvé des milliards de particules de 250 nm de diamètre (0,00025 mm) dans les intestins de l’animal.
Plusieurs jours pour évacuer les particules de la coquille Saint-Jacques
Grâce à cette technique de marquage des particules de plastique, les scientifiques savent désormais de manière sûre à quelle vitesse et dans quelle concentration le plastique des océans se retrouve dans les intestins puis dans tous les muscles de la coquille. Ils savent également que ces particules ne disparaissent pas si facilement de son organisme.
Il aura fallu 14 jours dans une eau propre pour évacuer les plus petites particules et 48 jours pour se débarrasser des plus conséquentes. Le problème reste entier car les coquilles Saint-Jacques que nous absorbons ne bénéficient pas de cette phase de purification avant de finir dans nos assiettes.
Illustration bannière © unoL
A lire absolument
« de réaliser l’IMPACT de la pollution plastique… »
Vous vouliez sûrement dire » de réaliser les CONSEQUENCES de la pollution plastique » n’est-ce pas ???????
Où est l’information nouvelle ?
On sait depuis longtemps que, chaque fois que l’on consomme du poisson ou des coquillages on absorbe aussi du plastique !
Il y en a dans tous les produits de la mer, tous les mollusques, moules, huitres, coquilles. Et on n’a pas fini d’en avaler, les animaux aussi qui en meurent (six kilos retrouvés dans une baleine, filets, gobelet, tongs !!!)