C’est d’abord en revoyant notre alimentation que l’on peut vivre en meilleure santé et protéger l’environnement, souligne un groupe de scientifiques.
Plus dangereux que drogues, alcool et tabac cumulés
Un bon régime alimentaire pourrait réduire de 20 % la mortalité adulte dans le monde. C’est le résultat des recherches de la commission EAT-Lancet(1), qui rassemble 37 scientifiques venus de 16 pays. Leur objectif : parvenir à définir un régime alimentaire sain et durable à l’échelle planétaire qui permette de nourrir près de 10 milliards d’humains d’ici 2050.
Ce qui suppose de se pencher sur la consommation, avec une alimentation saine et une production, nécessairement durable. En effet, la moitié de la population mondiale est mal nourrie, c’est-à-dire trop, trop peu, ou de manière inadéquate. Pendant ce temps, les ressources de la planète sont surexploitées.
Mais adopter un régime équilibré ne permet pas seulement de préserver les ressources, cela pourrait aussi éviter jusqu’à 11,6 millions de décès par an. Selon ces chercheurs, « un régime alimentaire malsain représente un risque plus élevé de morbidité et de mortalité prématurées que celui causé par la somme des rapports sexuels non protégés, de l’alcool, des drogues et du tabac » !
Deux fois moins de viandes et de sucres
Alors, que faut-il changer à ce que l’on met dans son assiette ? Selon le rapport du groupe EAT publié dans la revue médicale The Lancet, il faut manger moins de sucre et plus de protéines végétales, mais sans pour autant renoncer à la viande rouge. Il faudrait doubler la consommation mondiale de noix, fruits, légumes et légumineuses, et réduire de moitié la consommation de sucres ajoutés et de viande rouge dans les pays les plus développés.
Ainsi, « aucun levier n’est plus puissant que l’alimentation afin d’optimiser la santé humaine et la durabilité de notre environnement », soulignent les auteurs du rapport.
En France, il faudrait aussi commencer par corriger les informations disponibles sur des sites officiels. En effet, ils n’encouragent pas assez à manger des légumes, et incitent à manger trop de viande. Mieux informer les citoyens sur leur alimentation permettrait au passage, en ces temps de disette budgétaire, de réduire la facture des maladies liées à la malnutrition, comme l’obésité, de plus en plus courante.
Illustration bannière : Plateau de malbouffe – © beats 1
A lire absolument
C’est tout de même incroyable de lire tous ces articles qui dénoncent la nocivité de toute cette malbouffe, ces importations de produits gavés de poisons qu’on va chercher à l’autre bout du monde, et qu’il n’y ait aucune loi qui interdise ce genre de commerce DANGEREUX POUR TOUS !!!!!!! nos gouvt s’amusent à sortir des lois ridicules et inutiles alors qu’il y aurait URGENCE à limiter ou supprimer toute cette GABEGIE commerciale alimentaire !!!!!