D’où viennent les oeufs utilisés dans les produits transformés que vous consommez ? Mystère ! C’est cette question que la jeune société Poulehouse veut mettre en lumière via un gâteau respectueux de la vie des poules.
D’où viennent les oeufs des produits transformés dans les pâtisseries ?
« Le consommateur est en droit, aujourd’hui, de bénéficier du même niveau d’information sur les oeufs qu’ils soient vendus sous forme coquille ou sous forme d’ingrédient de produits transformés », explique Fabien Sauleman, président de Poulehouse.
Poulehouse commercialise les oeufs de ‘vieilles’ poules pour leur éviter l’abattoir
Ce concept, lancé en février 2017, propose le premier oeuf qui ne tue pas la poule avec un mode de production sans abattage. Poulehouse a vendu 1,5 million d’oeufs depuis son lancement. À quelques jours du Salon de l’Agriculture 2019, la jeune société veut maintenant ouvrir le débat sur les produits transformés.
En effet, Poulehouse a constaté que l’information des consommateurs sur les modes d’élevages est présente sur chaque boîte d’oeufs (code 0, 1, 2, 3), mais totalement absente sur les produits transformés. Souvent, une simple mention « oeuf » ou « oeuf entier » est indiquée alors que dans 73 % des cas, il s’agit d’oeufs code 3, c’est-à-dire de poules élevées en cage.
C’est pour attirer l’attention sur cette question que la start-up lance le premier «gâteau qui ne tue pas la poule », un gâteau fabriqué avec des oeufs Poulehouse.
Le gâteau qui ne tue pas la poule : une production éthique et traçable des oeufs
« Le marché des ovoproduits représente 40 % de la production d’oeufs, explique Sébastien Neusch, directeur général de Poulehouse. Notre proposition éthique est une alternative pour les consommateurs sur ce marché. Nous lançons un appel aux industriels qui souhaiteraient utiliser nos oeufs dans leurs produits ». « Nous allons développer l’ovoproduit au fur-et-à-mesure que nos poules vont vieillir », précise Elodie Pellegrain, directrice de production de Poulehouse.
En effet, passé un certain âge, les poules continuent de pondre de gros oeufs pouvant être vendus sous forme d’ovoproduit (gâteaux, brioches, pâtes, mayonnaise…) à destination de toute l’industrie agroalimentaire.
La volonté de Poulehouse, à travers cette démarche, est de contribuer à construire l’alimentation du futur en interpellant l’opinion publique sur un manque réel de visibilité et d’éthique. Afin de faire parler plus largement encore de cette question, Poulehouse veut aussi lancer une première production de gâteaux et mini cookies en partenariat avec La Fabrique Cookies, garantissant une recette avec des ingrédients 100 % bio, des oeufs qui ne tuent pas les poules, aucun conservateur ni arôme artificiel, et un process de fabrication sans congélation.
Poulehouse propose d’ores et déjà le premier gâteau qui ne tue pas les poules en pré-commande sur KissKissBankBank.
Illustration bannière : Groupe de poules – © Moonborne
A lire absolument
j’habite à Paris donc je trouve les Oeufs Poulehouse mais en vacances à La Baule aucune enseigne ne les fait même biocoop a arrêté ,et pourtant il y a carefour market mais ….. LAMENTABLE ;les humains se moquent de la vie Animale
Depuis environs 30 ans nous élevons 3-4 poules dans un petit poulailler et nous n’avons jamais acheté d’oeufs, Ceux que nous mangeons on sait d’où ils viennent et que mangent les poules qui les font…….
Merci à Consoglobe pour m’avoir fait connaître Poulehouse. Il m’a fallu quelques mois pour trouver enfin ces œufs une fois l’article paru et sans doute la commercialisation était-elle encore confidentielle. Maintenant je trouve mes boîtes Poulehouse à Carrefour – eh oui: cette enseigne a priori bien peu sympathique quand on veut être « consommateur éthiquement concerné », vend ces œufs, et au prix annoncé de 6 euros la boîte. J’en déduis que le projet est activement soutenu… Depuis que j’ai acheté ma première boîte au Carrefour-près-de-chez-moi (Créteil Soleil), jamais je n’ai constaté de rupture de stock – ces boîtes vertes ont donc du succès et cela me réjouit!