Les traces de carbone étaient présentes tant dans le placenta des femmes très exposées au CO2 au cours de leur vie que dans celui des femmes peu exposées, révèle une étude publiée dans la revue Nature Communications.
Plus une femme s’expose aux particules fines, plus son placenta sera pollué
Autrefois, la science considérait le placenta comme une barrière impénétrable qui protège le foetus, y compris des particules étrangères. Mais cette croyance s’avère désormais fausse.
En effet, ayant analysé le placenta de 20 femmes après accouchement, une équipe de chercheurs belges a retrouvé des particules de carbone dans l’ensemble des échantillons(1). La quantité des dépôts varie cependant. Les examens ont révélé une corrélation entre l’importance de l’exposition des femmes en question aux gaz d’échappement de véhicules et l’importance des dépôts de particules carbonées dans leur placenta.
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Autre constat alarmant : les particules de carbone ont été retrouvées non seulement côté utérus, mais aussi côté foetus du placenta. Cela veut dire que, contrairement à ce qu’on croyait précédemment, le placenta est perméable aux particules fines.
Une contamination au stage foetal peut entraîner des maladies bien plus tard
Cette dernière conclusion a une importance capitale. En effet, la médecine doit désormais prendre en compte l’éventualité d’une contamination aux particules de carbone au stage foetal. D’autant plus que, par le passé, une autre étude avait déjà démontré l’existence d’un lien entre le dépôt de particules issues de la combustion et un faible poids à la naissance, les naissances prématurées et le retard de croissance intra-utérine. Par ailleurs, le fait que l’exposition prolongée aux particules de carbone amoindrit les performances cognitives est une certitude dans la science médicale.
L’origine des particules retrouvées dans le placenta de ces femmes ne fait d’ailleurs aucun doute : leur examen au laser à impulsions très courtes a confirmé que les particules carbonées qui y sont encastrées sont le résultat d’une combustion. Preuve supplémentaire de la perméabilité des différents organes du corps humain, par le passé des particules de carbone avaient été trouvées dans l’urine d’enfants en bonne santé.
Illustration bannière : La pollution aux particules fines se retrouve dans le placenta ! – © Black Kings
A lire absolument
C’est incroyable de lire des articles pareils sur la pollution de l’air alors que lors de manifestation, grèves, etc. des centaines d’individus s’amusent à brûler des vieux pneus À TOUT VA en empoisonnant l’air que tout le monde respire, sans aucune gêne de la part des autorités en place…… et cela continue depuis des dizaines d’années, mais aucun média en parle, après tout le monde se scandalise et se plaint des gaz des voitures, mais pas un MOT sur ce fait ridicule et inutile qui intoxique gratuitement des énormes quantités et volumes d’air propre !!!! sans parler des incendies qui elles aussi contribuent à la même pollution de l’air au CO2…..