Selon une enquête réalisée par l’association nationale de défense des consommateurs et usagers, les fruits de certains produits sont plus présents en photo sur l’emballage que dans le biscuit, le gâteau ou la barre de céréales !
La mention « riche en fruits » n’est pas une garantie
On le sait, pour être en bonne santé, il faut manger cinq fruits et légumes par jour. Cette règle vaut-elle pour les gâteaux, les barres de céréales et les biscuits affichant des fruits dans leur composition et figurant sur l’emballage ? Pour le savoir, l’association nationale de défense des consommateurs et usagers a mené l’enquête et passé au crible 68 références vendues par la grande distribution.
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Ce n’est pas parce que vous voyez une photo de fraise ou de myrtille sur le paquet que le produit contient beaucoup de fruits. Il s’agit plutôt d’une manière d’inciter le consommateur à l’acheter tout en le laissant penser qu’il mangera sainement. Et ce n’est pas parce que vous pouvez lire la mention « riche en fruits » que cela est vrai ! L’enquête révèle en effet que « des gâteaux, biscuits et des barres de céréales contenant des pourcentages très bas de fruits apposent des mentions valorisant leur présence ».
Des allégations nutritionnelles pour des aliments gras, salés, sucrés ou ultra-transformés
Il y a encore pire : certains produits « affichent des allégations nutritionnelles pour des aliments pourtant gras, salés, sucrés ou ultra-transformés » affirme l’enquête. Pour vous aider à vous y retrouver au milieu du rayon des gâteaux et des biscuits, l’association nationale de défense des consommateurs et usagers a noté la qualité de ses échantillons, issus de marques nationales et de distributeurs, en utilisant le système Nutriscore. Elle a notamment examiné les emballages et relevé pour chaque référence le pourcentage de fruits, les arômes, les additifs, les tableaux de la déclaration nutritionnelle et les allégations sur l’emballage.
« Pour la qualité nutritionnelle nous avons considéré le tableau nutritionnel présent sur les emballages et utilisé le système Nutri-Score1 pour savoir dans quelles catégories (A : meilleure notation à E : moins bonne évaluation) les produits se répartissaient, » explique l’association. Un choix qui s’explique par sa volonté de la mise en place d’une information nutritionnelle simplifiée, afin de permettre aux consommateurs de faire des choix alimentaires plus sains en comparant les différents produits entre eux.
Illustration bannière : La mention « riche en fruits » n’a pas d’impact réel – © al1962
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