Les signataires de la lettre demandent à Google de devenir une « société zéro émissions » d’ici 2030, et d’arrêter de soutenir les lobbys climato-sceptiques ou les compagnies pétrolières.
Google appelé à cesser ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030
Google compense déjà ses émissions de gaz à effet de serre depuis 2007. Et depuis 2017, le géant du web achète de l’énergie renouvelable en grandes quantités lors d’importants appels d’offres. Mais tout cela ne semble pas satisfaire ses salariés. Mille d’entre eux viennent de signer et d’adresser à Ruth Porat, la directrice financière de leur société, une lettre demandant de faire plus.
Les salariés de Google souhaitent que leur société aille plus loin sur le dossier de l’énergie en devenant d’ici 2030 une « société zéro émissions ». Cette idée avait d’ailleurs déjà été évoquée par Sundar Pichai, PDG de Google, dans un entretien au Financial Times en septembre 2019. Aujourd’hui, les signataires de la lettre souhaitent que Google s’y engage.
Les contrats de Google avec les industries extractives dans le viseur
Au-delà de la question des sources d’énergie, les salariés de Google souhaitent que le géant du web cesse de fournir ses services aux industries extractives. En effet, Google a d’importants contrats avec plusieurs compagnies pétrolières pour le stockage de données dans le cloud et la fourniture de puissances de calcul.
Dans la même veine, les salariés de Google lui demandent de ne plus financer les think-tanks, lobbyistes et personnalités politiques qui nient le changement climatique ou mettent obstacle aux actions en faveur de l’environnement. Enfin, les signataires de la lettre réitèrent leur demande formulée en août 2019 de ne plus fournir de services aux entités qui maltraitent les réfugiés.
Illustration bannière : La siège de Google à Londres – © Bubble_Tea Stock Shutterstock
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