Les pharmaciens sont désormais autorisés à en vendre, en vue du passage au déconfinement le 11 mai prochain.
Les masques ‘grand public’ ajoutés à la liste autorisée des pharmaciens
La grogne de la profession a finalement abouti : paradoxalement, alors que les bureaux de tabac étaient autorisés par l’Etat à vendre des masques dits « grand public, » les pharmaciens ne l’étaient pas. Dorénavant, le gouvernement va autoriser les pharmacies à vendre des masques « non sanitaires, » n’étant pas destinés aux professionnels en première ligne face au coronavirus.
Un arrêté à ce sujet, publié au Journal Officiel le 25 Avril, est venu modifier le code de Santé publique listant les marchandises pouvant être vendues par les pharmaciens. Pourront donc être proposés à la vente « des masques non sanitaires fabriqués selon un processus industriel et répondant aux spécifications techniques applicables ».
Un prix entre 2 et 5 euros
En revanche, inutile de courir s’en procurer un immédiatement : si les 22.000 pharmacies de France ont maintenant le droit de s’approvisionner, elles n’en sont pour l’instant qu’à passer commande de ces masques devant répondre à la norme Afnor. Côté prix, selon le ministère de la Santé, il devrait être entre 2 et 5 euros, quand les buralistes parlent pour leur part de 5 euros. Des prix bien plus élevés que ceux pratiqués chez certains de nos voisins européens…
Censés assurer une filtration du virus d’au moins à 70 %, ces masques « alternatifs » pourront être lavables à 60° et repassables. Quant aux masques professionnels – FFP2 et chirurgicaux – ils demeurent quant à eux interdits à la vente et exclusivement distribués aux professionnels de santé.
Illustration bannière : Des masques grand public autorisés en pharmacie – © Niccolo Bertoldi
A lire absolument
Je trouve inadmissible de devoir acheter des masques, c’est aux élus de les fournir à la population, et il faut penser à nos ainés qui sont dans des coins paumés et qui n’ont accès à très peu de chose et qui sont obligés de prendre un véhicule pour se déplacer, pourquoi ne peut-on pas leur en distribuer ? Dans les pharmacies il n’y en aura pas pour les « vieux » il y aura des privilégiés comme d’habitude, et puis ce sera dans les pharmacies à Paris et dans les grandes villes ailleurs il n’y aura rien, nous les « sans dents » nous sommes des ploucs, juste bons à payer des impots et à la fermer….