Les domaines skiables sont souvent vus comme des lieux en pleine nature, avec de l’air frais non pollué, des panoramas à couper le souffle, de la biodiversité, des animaux sauvages… Mais en réalité, ils ne sont pas très différents que le reste de la France. Sans compter que les investissements continuent, et avec eux les travaux.
Des travaux réalisés contre l’avis du Conseil national de la protection de la nature
La destruction de la nature continue en France, y compris dans les montagnes notamment du fait des domaines skiables. C’est le cas, par exemple, de la station d’Ax 3 Domaines, comme le relate France 3 Régions le 11 août 2020(1). Le maire a décidé de lancer des travaux alors que la zone est l’habitat naturel de la chouette de Tengmalm ou encore de la plante Drosera. Le Conseil national de la protection de la nature donne un avis négatif à ce projet, mais la préfète de l’Ariège, en 2017, autorise les travaux.
Ces derniers, visant à renouveler un télésiège, comme l’explique à France 3 le maire de la ville Dominique Fourcade, sont donc lancés une semaine après avoir obtenu l’autorisation préfectorale, et sont aujourd’hui terminés. Mais entre temps, trois associations de défense de la nature ont porté plainte, et le tribunal de Toulouse leur a donné raison trop tard… Le jugement annulant l’autorisation des travaux étant tombé début août 2020, les travaux étaient déjà finis depuis longtemps.
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Des terres autant imperméabilisées qu’ailleurs en France
Malgré l’image idyllique des stations de ski, remplies de nature, la réalité est toute autre. Le journal Les Echos relaye, le 11 août 2020, la dernière étude du ministère de la Transition écologique et solidaire, datant de juillet 2020, concernant l’imperméabilisation des sols sur les stations de ski(2). Par « imperméabilisation », on entend une surface recouverte d’un matériau artificiel la rendant imperméable, comme du béton ou du fer.
Ainsi, contrairement à ce qu’on pourrait penser, le taux d’imperméabilisation des sols dans les communes de haute montagne est de 1,26 %, contre 1,29 % en moyenne nationale. Des taux extrêmement proches, donc, qui contrastent avec l’image que l’on a des stations de sport d’hiver.
Encore plus surprenant : 9 stations sur 10 sont situées en partie sur une aire protégée (réserve biologique, réserve naturelle, zone bénéficiant d’un arrêté de protection de biotope ou parc naturel régional). Ce seraient « pas moins de 200 sites classés Natura 2000 [qui} sont chevauchés sur près de 74.000 hectares par une station et son domaine skiable…
Illustration bannière : Le grignotage de l’espace montagnard continue © Lizard
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Mais que doit ou que peut on faire ?
Quelle station est mieux que les autres ? Ou il n’y en a aucune ?
Doit on arreter le ski ? Ou juste le ski avec les remontées ?
Il existe le ski de randonnées, le ski de fond,qu j’ai pas mal pratiqué dans ma jeunesse, les raquettes, 3 disciplines ne demandant aucune remontée mécanique!
Qui puni les Préfets ?
Pourquoi ne sont-ils pas jugés, où est la Légalité ?
Maire et Préfète, dans ce cas devraient être en prison et condamnés à réparations
Malheureusement on pourrait fair ele liste des massacres en cours des stations alpines c’ets dingue !
FNE et mountain wilderness ont besoins d’aide !