Verte, jaune, violette, reine-claude, quetsche, mirabelle, maxi-prune, toute petite prune des jardins, ou enfin pruneau, la prune, c’est une diversité de variétés toutes aussi bonnes les unes que les autres. Découvrez ses atouts et dégustez-la sans tarder.
Les prunes sont bonnes pour la santé, c’est prouvé
Les pruniers poussent un peu partout sur le territoire de France métropolitaine et leur saison est large : en peut en trouver dans les vergers et sur les étals tout l’été, de juillet à septembre. Vous pouvez en trouver facilement à l’état sauvage (mais elles peuvent être aigres ou véreuses) ; à l’achat, préférez les prunes bio, ou cultivées sans pesticides, issues de vergers locaux bien entendu.
Calorie prune : un fruit léger
Légère, la prune possède entre 75 et 100 calories. On peut donc en manger plusieurs pour le goûter ou le dessert sans se priver. Cependant, il est conseillé de ne pas en manger plus de trois par jour en raison de sa richesse en fibres.
Consommée en excès, la prune peut donc nous faire courir aux toilettes, ce qui peut aussi devenir un atout : elle favorise l’élimination à la fois au niveau des intestins et des reins grâce à sa richesse en potassium. Elle permet le bon fonctionnement de la vésicule biliaire grâce à la présence de sorbitol.
Les pruneaux sont un peu plus caloriques que les prunes (240 calories pour 100 grammes), mais ils sont également réputés excellents pour le transit intestinal. Il s’agit d’un très bon laxatif naturel lorsque l’on souffre de constipation.
Bienfaits de la prune pour la santé
En plus de sa teneur en fibres, la prune est également riche en eau, à plus de 80 %. Elle contient en outre du potassium, du magnésium et du fer en quantités intéressantes pour un fruit. Elle est en outre une très bonne source de vitamines A, B et C.
Une portion de prunes contient ainsi 10 % de l’apport journalier recommandé en vitamine C, utile pour le bon fonctionnement du système immunitaire.
Les prunes et les pruneaux sont également très riches en antioxydants, utiles pour lutter contre le vieillissement des cellules. Ils sont ainsi plus concentrés en antioxydants que les fraises ou les baies de goji. Cette richesse en antioxydants aiderait par exemple à préserver l’organisme des maladies neuro-dégénératives(1).
Bien consommer la prune et le pruneau
L’idéal est de consommer la prune fraîche, à la pleine saison, en été. Elle se conserve mal, il est donc conseillé d’en acheter ou d’en cueillir des petites quantités à la fois. Évitez les prunes dures, pas encore mûres, ni trop molles, qui peuvent être véreuses. La prune peut être congelée, de préférence sans noyau, pour être cuisinée tout au long de l’année.
Vous pouvez les cuire dans un gâteau, une tarte ou un clafoutis, ou même faire des confitures de prunes. Les mirabelles et les quetsches se prêtent particulièrement bien à la cuisson. Les reines-claudes, ces prunes vertes et sucrées, se consomment plutôt crues.
Le pruneau – la prune séchée du prunier d’Ente – peut se consommer toute l’année. Préférez les pruneaux d’Agen, qui bénéficient d’une IGP (Indication Géographique Protégée) : on est alors sûrs qu’ils sont issus de vergers français.
Il est enfin possible de déguster les prunes ou les pruneaux en jus, même s’il ne s’agit pas d’un jus très répandu ni facile à faire chez soi. Le jus de pruneau est conseillé en tant que remède naturel pour les problèmes intestinaux.
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