Urbanisme, les drapeaux anti Crottes de chien

22 tonnes de matières fécales sur les trottoirs de Paris chaque jour. Un rude coup pour les finances municipales, sans parler de l’hygiène (ah les petits dans les jardins publics) et de la réputation de la « plus belle ville du monde ». Une nouvelle arme anti-crottes de chien vient de sortir.

Le drapeau anti crottes pour un urbanisme moins sale

En Allemagne, certaines personnes excédées par les crottes de chien sur les trottoirs ont inventé le drapeau qui fait honte au propriétaire négligent du chien qui vient de se délester sur le domaine public.

Le but de ces drapeaux est bien sûr d’embarrasser la personne qui laisse de la m… sur le trottoir alors qu’il n’en voudrait pas chez lui.
Aux États-Unis, la ville de Wilmington en Caroline du Nord a demandé à ses employés municipaux de déposer les infamants drapeaux anti-crottes dans le parc Halyburton. Ce parc, comme beaucoup, souffre de l’accumulation d’une quantité importante de déchets fécaux canins.

L’enjeu de la lutte anti-crottes n’est pas simplement visuel mais il est également sanitaire : laisser les tonnes de merde de chien s’accumuler, c’est laisser la matière fécale emportée par la pluie dans les égouts, dans les lacs, rivières, la terre, les plages … où elle se mélange avec des bactéries coliformes fécales et où elles stimule la croissance d’algues dans l’eau.

A Paris, on dépense des fortunes pour éradiquer les crottes de chien (moto vertes aspire-crottes, etc) sans grand succès (qui habite sur la coulée verte est bien au courant). Qui connaît le buget parisien consacré à ce type de nettoyage  ?

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Crottes de chien – le village qui pratique le retour à l’envoyeur

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