Suite du point de vue selon lequel, le Peak Oil ne se produira jamais. Le pétrole serait-il une ressources naturelles qui ne s’épuisera pas de sitôt ?
On s’est toujours trompé sur le Peak Oil
Concernant le Peak Oil, il faut remarquer qu’on s’est toujours trompé sur sa date d’apparition.
- Et beaucoup de spécialistes estiment qu’on ne consommera jamais la totalité du pétrole disponible sur Terre.
- En effet, les derniers 10 % de pétrole seront si coûteux à extraire qu’il seront remplacés par des énergies alternatives.
Des prévisions toujours erronées
Voici les prévisions américaines sur le Peak Oil depuis que la notion existe :
- en 1914, le Bureau des mines américain pensait que les réserves de pétrole seraient épuisées en 1924.
- en 1939, le Ministère de l’intérieur estimait que les réserves mondiales de pétrole dureraient 13 ans.
- Le pétrole a été le carburant de la seconde guerre mondiale et du boom économique qui l’a suivi.
- En 1951, le Ministère de l’intérieur estimait, à nouveau !, que les réserves mondiales de pétrole à 13 ans.
- En 1970, on estimait les réserves mondiales de pétrole à 612 milliards de barils.
- En 1977, le président américain Jimmy Carter affirme que « le monde aura consommé tout son pétrole d’ici la fin de la prochaine décennie« .
- En 2006, on avait déjà pompé plus de 767 milliards de barils de pétrole du sous-sol et on estimait les réserves à 1200 milliards de barils.
- Depuis, le monde a consommé 3 fois plus de pétrole que les réserves estimées alors.
Les réserves de pétrole continuent à être réestimées
Comme on le voit dans les courbes ci-dessous, les estimations de réserves ont beaucoup évolué ces dernières années, avec l’apparition du Vénézuela au premier rang !
Trop de carburants fossiles ! !
Aujourd’hui, il y a un débat pour savoir si ce « peak oil » a été atteint ou pas.
- D’un côté, on constate que la production a stagné les années passées
- De l’autre certains estiment que les réserves non encore mises à jour vont permettre une production journalière mondiale de 100 millions de barils et que le pic ne sera atteint qu’autour de 2020
- Les réserves de schistes bitumineux qu’on commence à exploiter à grande échelle dans l’Alberta (Canada) ou au Texas, en Louisiane, Montana, Pennsylvanie, … contiendraient 650 000 milliards de m3 de gaz naturel.
Conclusion : il existe une théorie contraire à celle du Peak Oil, dont on a déjà parlé : celle selon laquelle On a trop de pétrole ! … et on n’est donc pas prêt de ne plus en avoir .
Le pétrole : quelques repères
- La consommation globale mondiale de pétrole en 1998 était de 11 milliards de litres par jour.
- L’AIE (Agence internationale de l’énergie) a abaissé sa prévision de demande mondiale en pétrole pour 2008 et 2009. L’Agence table désormais sur une demande de 86,8 millions de barils par jour en 2008 et de 87,6 millions pour 2009. La demande mondiale en pétrole progressera ainsi de 0,8 % en 2008 et de 1 % en 2009.
- Pétrole, charbon et gaz naturel représentent 83.5 % de l’énergie consommée dans le monde en 2008.
- Selon British Petroleum, l’offre pétrolière mondiale s’établit à 81,6 millions de barils par jour. Depuis 2002, la demande mondiale de pétrole augmente plus vite que l’offre, due principalement aux hausses brutales de la demande asiatique. (Chine et l’Inde).
- La quantité de réserves de pétrole et de gaz présents sur terre ainsi que des réserves de charbon, autre énergie fossile, représente 5000 milliards de tonnes, soit 1200 Mds de t de carbone sous forme de pétrole et de gaz et 3700 Mds en ressources charbon. Tout le charbon n’est pas exploitable et on estime que les ressources fossiles exploitables représentent plus de 3000 milliards de tonnes.
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Retour à la 1ère partie de l’article sur le Peak Oil
Oui, noyer dans les chiffres pour mieux perdre les lecteurs ou les consommateurs, c’est ce que fait très bien les producteurs de pétrole et les industriels.
En ramenant ces chiffres à des valeurs faciles à comprendre, il suffit de dire que les réserves mondiales de pétrole de schistes représente 10 ans de consommation mondiale actuelle et que les réserves du Vénézuéla en représente 8 ans.
Donc avec le principe du peak-oil qui a été prouvé ont gagne au maximum 9 ans avant que la production ne décroisse.
En sachant que ce qui c’est passé en 2008 n’était finalement que le peak-oil des pétroles conventionnels à quelques accidents de production dû au contexte géo-politique ou accidents industriels, cela devrait donné le nouveaux peak-oil dans les années qui viennent toutes productions confondues.
Ce qui veut dire que l’on a déjà consommé la moitié des réserves supplémentaires qui ont été trouvées.
Il va donc falloir rapidement apprendre à se passer su pétrole car même s’il en reste beaucoup, il n’en reste pas pour tout le monde.
Ajustez les ressources exploitables à l’augmentation de la population mondiale (courbe moyenne des Nations Unies) et vous comprendrez que l’on n’en trouve pas proportionnellement de plus en plus, comme l’on essaie de nous le faire croire ici : en fait, tout est relatif… et à relativiser (si l’on veut bien analyser le problème sérieusement).
Il est affligeant de voir à quel point l’on mélange les concepts afin de mieux noyer le poisson; l’argumentaire commence par le pétrole et finit par une estimation invérifiable sur une certaine quantité de gaz naturel. Vous ne pouvez pas prétendre informer la masse en procédant de la sorte. A votre avis, pourquoi l’Arabie Saoudite se lance dans l’extraction offshore (il est important de rappeler que moins il y a de pétrole facile à extraire, plus l’extraction devient coûteuse dans des endroits difficiles d’accès; un forage offshore à 4000m de profondeur coûte à peu près 150*10E6 $ et ne garantit aucunement une exploitation) alors que selon les chiffres officiels elle est la plus grande détentrice de réserve de pétrole? Ils sont bien conscients du problème et mettent tout en oeuvre pour trouver de nouveau gisements!
De plus, le concept de pic pétrolier a fait son apparition vers les années 1950 par le travail du géologue Marion King Hubbert. Donc votre petit historique ne relate pas la réalité, car avant 1950 on faisait des prévisions sur les connaissances géologiques et macroéconomiques du moment. Une fois de plus vous créez par votre discours une sorte de pouding informe et peu pertinent qui n’a d’autre effet que de leurrer le citoyen lambda sous un tas de chiffre, citoyen lambda qui ne retiendra que finalement qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Et pourtant l’heure est grave et le changement de paradigme passe par une prise de conscience des masses.
Certes il est de bon ton de présenter un phénomène sous différents aspects. Néanmoins, le résultat est vide de sens et, pire que ça, biaise totalement la problématique. Mais venant d’un site sur la « nouvelle » consommation (ne pensez-vous pas que c’est justement le consumérisme qui est responsable d’une grande part des maux de notre époque?)je ne suis que peu surpris par tant de simplisme. Ce qui n’enlève rien à votre motivation qui est certainement des plus humanistes..
A vous tous lecteurs, je vous conseille vivement de tenter de sortir des modes de pensées fixés par les médias de masse aux mains des mêmes personnes, ou presque, que celles qui sont d’un bout à l’autre de notre système capitaliste et de nos différents médias. Les problématiques sont complexes, les réduire à un argumentaire plus petit que le commentaire ici présent ne fait que les tronquer et les simplifier au point de sortir de toute réalité.
Bien à vous.
D’ACCORD AVEC LES SCHISTES BITUMINEUX ON AURAIT ENCORE DU PETROLE MAIS C LE CAS DE LE DIRE A QUEL PRIX POUR LA PLANETE C EXTREMEMENT POLLUANT DE L EXTRAIRE ET TOUT EST DETRUIT VOIR LE CANADA C UNE HONTE ! IL FAUT ARRETER DE PRODUIRE DU POLLUANT
ISAKA60