Je mange moins de viande

Rédigé par Consoglobe, le 11 Dec 2009, à 13 h 21 min
En raison de ses qualités nutritionnelles, la consommation de viande est souvent perçue comme indispensable à notre équilibre alimentaire. Cependant, viande rime avec élevage et donc émissions de gaz à effet de serre mais aussi résidus de pesticides. Optons plutôt pour les alternatives plus saines pour la santé et la planète !

Le saviez-vous ?

  • 90 % de l’ensemble des résidus de pesticides se retrouvent dans les produits animaux tandis que les fruits, les légumes et les céréales en possèdent moins de 10 %.
  • Il faut 30.000 à 60.000 litres d’eau pour faire 1 kg de viande de boeuf.
  • Selon la FAO, le secteur de l’élevage émet des gaz à effet de serre qui, mesurés en équivalent CO2, sont plus élevés que ceux produits par les transports.
  • Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis, soit autant que 2,7 milliards d’humains !
  • 61 % des Français sont prêts à réduire leur consommation de viande pour lutter contre le réchauffement climatique.

Elevage

La résolution

La lutte contre les pollutions des effluents d’élevage est indispensable pour améliorer la qualité des eaux superficielles, souterraines et l’environnement en général. La redevance pour pollution des élevages favorise l’amélioration des pratiques pour réduire les quantités de pollution rejetées par les animaux dans le milieu naturel.

  • De mon côté, j’opte pour des alternatives plus responsables comme la viande bio. Cette dernière, labellisée AB, est issue de filières qui n’ont pas recours aux produits chimiques et à un mode de production extensif. Les animaux sont élevés en plein air, bénéficiant de beaucoup plus de liberté. Ainsi, la viande bio est peu grasse car les animaux sont plus actifs.

    De plus, les animaux sont nourris avec des aliments dépourvus de produits chimiques  et de pesticides, et la plupart du temps sans OGM. Aucun risque de crise de vache folle donc ! Enfin, les conditions d’abattage permettent de limiter le stress des animaux, et préservent ainsi la qualité de la viande.

  • Ou je me mets au végétarisme  ! Ce régime est aussi bon pour la santé puisqu’il permet de limiter l’apport en matières grasses saturées et de respecter plus facilement les apports en acides gras essentiels (famille des oméga 3 et des oméga 6). De plus, c’est une alternative très encourageante pour préserver la planète du réchauffement. Néanmoins, il est important de consulter un nutritionniste avant de se
    mettre au végétarisme, pour éviter les risques de carences notamment en
    fer, en calcium ou encore en zinc.

Les trucs en plus

Pour remplacer ou tout au moins limiter la consommation de viande, pensons à déguster des saveurs naturelles venues d’ailleurs comme l’azuki, le miso, le quinoa et bien sûr le soja !

>>>En savoir plus sur les saveurs naturelles

 
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6 commentaires Donnez votre avis
  1. Réponse à Aurore : la production d’oeufs ou d’insectes pose le même problème que la production des autres types de produits animaux. Vous n’avez pas besoin de vous préoccuper de La Carence en protéines, qui est un mythe : aujourd’hui dans les pays développés, le problème est plutôt à l’excès de protéines, responsable de divers maux dont l’ostéoporose. Pour vous convaincre, cherchez le Guide du végétarien débutant de l’Association végétarienne de France, ainsi que les témoignages des très nombreux sportifs véganes.

  2. Une consommation raisonnable serait déjà un plus. Nous sommes omnivores ne l’oublions pas ! La viande possède des qualités nutritives intéressantes mais sa consommation doit être mesurée pour être efficace.
    De même, respectons la saisonnalité de la viande, l’achat à la ferme ou dans la boucherie du quartier et privilégions le porc et la volaille, moins gourmandes en énergie et qui rejettent moins de déchets.
    Pourquoi ne pas limiter la consommation dans les cantines scolaires ? le décret sur la nutrition en restauration collective a aboutit à une augmentation de la consommation de viande et surtout à une obligation de consommation.

  3. De nos jours, consommer de la viande – outre le fait que ce soit quasiment devenu un luxe pour un choix de qualité – n’est pas la meilleure option. En effet, une nourriture saine et équilibrée supporte très bien soit une consommation très raisonnée -moins d’une fois pas semaine- à l’option végétarienne. Respecter la vie, c’est aussi refuser de participer aux élevages ignobles dont sont victime ces autre mammifères que nous sommes également. Arrêtons le massacre!

    • Aurore

      Melin,

      Je suis tout à fait d’accord avec vous, manger de la viande est aujourd’hui devenu un réel luxe. De plus, la production de viande demande beaucoup d’eau et d’énergie, tout en n’étant pas forcément bonne pour notre santé.

      Aujourd’hui, d’autre solution existe, comme la consommation d’insectes ou d’oeufs pour l’apport en protéines.

      Bien à vous

  4. Si on continue à manger autant de viande, on va finir par affamer la planète : les Indiens et les Chinois s’y mettent et ça va faire mal ! En moyenne, un habitant de la planète consomme 38 kg de viande par an et les Chinois en sont déjà à près de 60 kg de viande.

    Cette consommation de viande est bien sûr intenable. De plus il n’est pas nécessaire ni bon, d’un point de vue santé, de manger autant de viande.
    Sans arrêter de manger de la viande, un peu de modération carnivore serait effectivement souhaitable !

  5. Devenir végétarien, telle est la vraie bonne résolution à prendre s’il n’y en avait qu’une à prendre. Quand on sait ce que coûte en litres d’eau le morceau de viande qu’on a dans l’assiette… Une journée « tout végétal », c’est 5000 litres d’eau d’aconomisés par rapport à un menu carné classique!
    Sans compter qu’en plus, vous contribuez à diminuer la souffrance animale, vous améiorez votre santé et vous faites des économies.

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