Reporterre a obtenu une vingtaine de vidéos, tournées dans différentes régions de France et par différents équipages de chasseurs. Un dénominateur commun : le sadisme sur animal mourant !
La cruauté lors de parties de chasse, une chose banale
Si vous croyez que la chasse se fait uniquement avec des armes à feu, c’est que vous ne connaissez pas suffisamment ses réalités. Dans une tribune publiée sur le média en ligne Reporterre, Pierre Rigaux, naturaliste, spécialiste des mammifères et membre de la Société Française pour l’Étude et la Protection des Mammifères (SFEPM) et de l’association Cap loup, attire notre attention sur la violence gratuite qui accompagne très souvent les parties de chasse au sanglier.
La pratique dénoncée par Pierre Rigaux est ce que les chasseurs appellent « le ferme ». Il s’agit, une fois l’animal blessé et à bout de forces après une longue poursuite, de lui infliger des blessures à l’arme blanche.
Épieux, dagues, couteaux… : l’arsenal des chasseurs est impressionnant. Il n’est pas rare non plus que les chasseurs laissent leurs chiens mordre un sanglier mourant, parfois même en les encourageant, et regardent l’animal gémir de douleur.
[Attention images parfois insoutenables !]
Lire aussi : Sangliers : nuisances, chasse et autres problématiques
Le « ferme » : il n’existe pas de leviers législatifs pour l’interdire
Selon Pierre Rigaux, qui a étudié 22 vidéos de « ferme » tournées par les chasseurs et obtenues grâce à un infiltré, les chasseurs considèrent le fait d’infliger ces souffrances comme un moment de bravoure. Les « héros d’un jour » se font d’ailleurs féliciter par leurs camarades pour avoir terrassé l’animal : faire souffrir la proie, « une pratique banale dans le milieu de la chasse aux sangliers » !
Faire interdire ces pratiques cruelles est néanmoins compliqué. Comme le rappelle Pierre Rigaux, l’utilisation d’armes blanches n’est pas considérée par la loi comme un acte de chasse, il s’agit officiellement d’un moyen d’achever un animal déjà mortellement blessé par un tir ou « aux abois », qui ne peut plus s’enfuir.
Quant à l’introduction récente dans le Code pénal de dispositions punissant le fait d’exercer des sévices graves ou des actes de cruauté envers des animaux, elles ne concernent que les « animaux domestiques ou apprivoisés ou tenus en captivité ».
Et les chasseurs eux-mêmes ? Ils ne semblent pas en être choqués outre mesure. Le 5 janvier 2021, Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, déclarait à France Inter qu’il s’agissait de pratiques « dans l’éthique normale de la chasse et du respect du vivant »[sic].
Illustration bannière : Sanglier abattu lors d’une partie de chasse © mmpixel91
A lire absolument
les chasseurs qui font cela il faut faire le contraire soyez à la place des animaux , après on discute pour savoir si vous avez eu mal
les chasseurs qui commence ???? Allez soyez courageux
Willy SCHRAEN est un minable pauvre type qui s’imagine dans la peau d’un héros ! bel héroïsme que de pourchasser et tuer des animaux innocents; c’est un nuisible, le chef des nuisibles
pourritures de chasseurs.
J’espère qu’ils ne sont pas tous aussi barbares comme au moyen age
pourritures de chasseurs
Finalement, rien à changé depuis le sketch des Inconnus en guise de satire sur les chasseurs. Car beauf tu es, beauf tu resteras.
Finalement, rien à changé depuis le sketch des Inconnus en guise de satire sur les chasseurs. Car beauf tues, beauf tu resteras.