Les déodorants et anti transpirants sont, depuis les années 1990, sur la sellette. La cause ? Toujours la même.. Les déodorants sont accusés de provoquer le cancer du sein. Or, les nombreuses études françaises et étrangères, effectuées avec une rigueur scientifique plus ou moins fiable, ne manquent pas pour démontrer le contraire ou pour confirmer les soupçons…Mais qu’en est-il aujourd’hui ? La transpiration est un phénomène naturel inodore. Ce qui provoque les odeurs désagréables dont nous tenons temps à se débarrasser, ce sont les bactéries qui sont naturellement présentes à la surface de la peau. Dans cette perspective, les industriels des cosmétiques se sont très vite accaparés un marché se révélant porteur…
Les déo et anti-transpirants, sueur froide ?
Comment ? en élaborant des produits chimiques permettant d’empêcher ou de « gêner » la transpiration.
Les déodorants et anti-transpirants suspectés
En effet, tandis que les déodorants, qui contiennent souvent des bactéricides (parabens…), s’attaquent aux mauvaises odeurs, les anti transpirants, eux, bloquent la transpiration grâce aux sels d’aluminium qu’ils contiennent (maximum 25 %). Ils resserrent les pores par lesquels la sueur évacue.
Or ces sels d’aluminium auraient une activité proche de l’oestrogène, l’hormone féminine. Par ailleurs, les parabens, fréquents dans la composition des cosmétiques et dans l’alimentation, sont accusés d’entraîner une hausse du cancer du sein.
Pourquoi ? Dans toutes les études qui ont pu être réalisées à travers le monde, trois raisons ressortent : beaucoup de ces cancers ont été diagnostiqués vers les aisselles, les cellules cancéreuses trouvées contiennent des parabens et enfin, sur certains animaux, les parabens accélèrent la croissance des tumeurs (cette dernière raison est évidemment moins recevable)…
Toutefois, ce qu’il faut comprendre, c’est que chaque individu réagit inégalement à l’absorption des différentes molécules, le phénomène peut d’ailleurs s’observer chez les fumeurs ; certains développeront un cancer des poumons, d’autres pas.
Les parabens sont des conservateurs dont l’efficacité contre le développement des bactéries et champignons est largement prouvée, et l’Union européenne réévalue régulièrement la toxicité des conservateurs.
Chaque paraben, utilisé seul, est limité en concentration par la réglementation européenne à 0,4 % du produit fini (calculé en acide parahydroxybenzoïque). En cas de mélange de plusieurs d’entre eux, la concentration maximale autorisée est fixée à 0,8 %.
Ainsi, après des années de rumeurs soupçonnant les sels d’aluminium et les parabens de provoquer le cancer du sein, les travaux d’experts français de renommée nationale et internationale se sont prononcés en faveur de l’innocuité de ces substances concernant le cancer du sein. Une conclusion qui rejoint celle de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Bonne nouvelle, non ?
Toutefois, il faut admettre qu’il manque une étude rigoureuse et complète sur le sujet. Cette étude nécessite une analyse des mêmes pratiques du déodorant, sur plusieurs dizaines d’années sur plusieurs milliers de femmes, chaque jour. Mais les chercheurs demeurent très sceptiques sur l’existence d’un lien entre ces substances que sont les parabens et les sels d’aluminium, et le cancer du sein
La suite les dangers des déodorants et parabens
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La Pierre d’alin a toujours été utilisée en Afrique noire et s’est étendue dans tout le continent . A condition de l’utiliser naturellement, sans adjonction de quoi que ce soit . On peut humecter les parties a traiter .
En ce qui me concerne, j’avais constaté des petits ganglions sous les aisselles chaque fois que j’utilisais un déodorant, quelle que soit sa composition. J’ai donc arrêté totalement d’en utiliser depuis plusieurs années, et je n’ai plus eu ce genre de problème. Le rapprochement est vite fait…
Dans le doute, toute la famille s’abstient depuis un an et nous n’utilisons plus que la pierre d’alun.