Le premier « baromètre santé environnement » a été effectué par L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. L’étude (réalisée sur un panel de 6.007 individus du 22 janvier au 21 mai 2007) révèle que les français pensent être suffisamment informés sur les questions environnementales et sensibilisés à cette cause à 72,1 %. Cette prise de conscience entraîne de nouvelles préoccupations, telles que développer un cancer pour des raisons liées à l’environnement.
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L’amiante est interprétée comme étant le principal facteur de danger (par 67,7 % des personnes interrogées),
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puis le monoxyde de carbone avec 48,5 % et
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les peintures au plomb (43,1 %).
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L’exposition au soleil, particulièrement mise en avant en cette période estivale, est appréhendée par 42,8 % du panel.
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La téléphonie mobile, qui à récemment fait l’objet d’un rapport scientifique dans cette perspective, est citée comme une menace assez importante à 37,5 %.
C’est un fait, le réchauffement climatique a des répercussions imprévisibles sur la santé. Une équipe de chercheurs de l’université du Texas a indiqué qu’il serait responsable de nombreux cas de calculs rénaux. Cette étude (publiée le 14 juillet dans les comptes-rendus de l’Académie nationale des sciences) a permis de déterminer que les régions où la sécheresse est de plus en plus agressive, la population encourt davantage de risques de développer des calculs rénaux.
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A en croire les conclusions de cette recherche, les américains doivent s’attendre à une augmentation de 30 % des cas de calculs rénaux, si les prévisions de l’ONU sur le réchauffement climatique sont correctes.
Margaret Pearle, professeur d’urologie à L’University of Texas Southwestern, insiste sur le fait que « cette étude est l’un des premiers exemples d’une conséquence médicale directe du réchauffement climatique sur la santé humaine.
Les experts du réchauffement pensent que les conséquences du changement climatique se feront sous formes d’événements violents : vagues de chaleur, sécheresse, fortes précipitations et inondations. Et tout cela devrait s’accélérer d’ici la fin du siècle.
"La désorganisation qui s’ensuit peut avoir des conséquences dramatiques au plan de la santé, notamment en matière de qualité de l’eau et des aliments", mettent en garde les experts.
Ils insistent également sur les maladies infectieuses, qui ont en général un lien avec la santé des animaux et à l’état des écosystèmes, comme le chikungunya. Ils militent pour un approfondissement des "études et des recherches sur les maladies susceptibles d’être influencées par le changement climatique“. Le but est de “définir des stratégies d’adaptation pertinentes“.
Il est indispensable, selon l’ONERC, d’accentuer "l’information et de la culture du risque auprès de la population“. En particulier sur “les évènements extrêmes et la lutte contre certaines maladies infectieuses", comme le chikungunya, la fièvre catarrhale ovine aux Pays-Bas ou la dengue.
Lire aussi Santé. Les dangers de l’amiante
Un point sur la pollution de l’air… et du reste
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Article rédigé par Elwina, juillet 2008
Les « Marchands de Trouille » surfent (rentablement)sur une angoisse bien entretenue.Apportez moi un balai S.V.P.Signé:un « Octo » qui survit quand méme et ….rigole bien.Ah! les crédits, c’est difficile.