Chaque année 15 millions d’hectares de forêts sont détruits, soit environ le ¼ de la superficie française ou l’équivalent de la Belgique. La moitié est due à des coupes illégales.
Les conséquences ne se font pas sentir que sur l’effet de serre mais également localement sur les sols qui ruissellent plus et donc favorisent les inondations, l’évaporation et donc la sécheresse. Quand un massif forestier a été surexploité par une société forestière, il perd toute sa valeur et ne repousse pas : il est rasé par les industriels de la pâte à papier puis investi par des cultivateurs de soja en Amérique latine par exemple.
L’impact sur la biodiversité de la déforestation
Cet impact est dramatique :
Certaines enseignes, comme Castorama, suivis par Leroy Merlin, Lapeyre et Ikea s’engagent à ne plus acheter du mobilier que s’il bénéficie du label FSC, Forest Stewarship Council, lancé en 1992 sous la pression d’organisations écologistes (voir l’annuaire des labels). A nous, consommateurs, de vérifier que tout le mobilier ou les parquets que nous achetons bénéficie de ce label FSC qui atteste que le bois n’est pas issu de coupes sauvages et illégales, que seuls les arbres les plus vieux sont coupés, que les dommages causés par les routes d’accès sont limités, etc.
Les mesures envisagées par les pouvoirs publics seront sans doute trop tardives :
La France a rendu obligatoire la certification des bois utilisés pour les constructions publiques ... en 2010.
Bruxelles envisage d’interdire l’importation des bois coupés illégalement… mais quand ?
Il y a urgence, alors préférez systématiquement le bois certifié FSC, PEFC ou encore Keurhout.
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