Un duo de « vrais » labels écologiques
Sachez tout d’abord qu’en France, seuls 2 labels (dits « écolabels ») ont été développés et reconnus par les pouvoirs publics comme garantissant la qualité écologique d’un produit ou d’un service : la marque NF Environnement (1991) et l’écolabel européen (1992).
L’écolabel français | L’écolabel européen |
NF environnement est LE label écologique officiel français alors que l’écolabel européen, créé par la Commission européenne, est le seul label écologique officiel commun à tous les pays membres de l’Union Européenne.
Attention : on ne peut pas mettre les labels et certifications « dans le même panier » car il existe des différences significatives entre les différents labels : l »écolabel européen est bien moins strict et rigoureux que la certification Ecocert ou Nature et progrès.
Ces deux marques de certification volontaire, c’est-à-dire non obligatoires mais demandées par les fabricants, sont délivrées en France par l’organisme certificateur indépendant Afnor Certification.
Sur quels critères reposent ces écolabels ?
Ces écolabels sont attribués selon une même approche multi-critères qui repose sur des études du cycle de vie des produits, de l’extraction des matières premières jusqu’à leur fin de vie. Point important : ils n’en délaissent pas pour autant la performance du produit ou service, attestant une efficacité équivalente à celle d’un produit ou service non écolabellisé d’un usage ou d’une prestation identique.
Les critères sont définis par catégorie de produits : et là est toute la différence entre ces 2 écolabels.
Car si leurs garanties et principes de fonctionnement sont identiques, ils ne couvrent pas les mêmes catégories de produit , exceptés les peintures et vernis, comme nous l’expliquait Patricia Proïa, responsable du pôle environnement du groupe AFNOR.
- A chaque catégorie de produits ou services correspond ainsi un référentiel de critères, appelé « Référentiel de certification » (NF environnement) ou « Cahier des charges » (écolabel européen).
- En général, ces référentiels sont révisés à la hausse tous les 3 ans et sont souvent le fruit d’âpres discussions au sein de groupes de travail regroupant fabricants (en concurrence directe…), associations de consommateurs et de protection de l’environnement, distributeurs ou encore pouvoirs publics.
Par exemple, en 2010, de nouveaux référentiels Ecolabel européen pour les produits de lessive, les détergents lave-vaisselle ou nettoyants multi-usage doivent être votés.
doit on croire que les emetteurs de label pour TROMPER le consommateurs ne savent pas?et la DGGCRF dont les membres sont recrutés suite à un concours, pour le reussir il faut une intelligence digne d’ EINSTEIN,pendant ce temps là c’est nous avec une cervelle de moineau qui devons decouvrir le pot aux roses.L’autre solution la DGGCRF attend qu’une autre personne non renumerée fasse le travail à leur place!!